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30/08/2011

Réminiscence tardive

Manet_fifre.jpgCe soir, je ne sais pourquoi ces vers qui suivent sont remontés dans ma mémoire et j'ai même récité les huit premiers vers, après, après..., oui, après plusieurs décennies et j'ai voulu vous en faire savourer tout le charme.

CYRANO, se croisant les bras
Ah çà ! mais ne pensez qu'à manger ?...
-Approche, Bertrandou le fifre, ancien berger ;
Du double étui de cuir tire l'un de tes fifres,
Souffle et joue à ce tas de goinfres et de piffres
Ces vieux airs du pays, au doux rythme obsesseur,
Dont chaque note est comme une petite soeur,
Dans lesquels restent pris des sons de voix aimées,
Ces airs dont la lenteur est celle des fumées
Que le hameau natal exhale de ses toits,
Ces airs dont la musique a l'air d'être un patois !...
Que la flûte, aujourd'hui, guerrière qui s'afflige,
Se souvienne un moment, pendant que sur sa tige
Tes doigts semblent danser un menuet d'oiseau,
Qu'avant d'être d'ébène, elle fut de roseau ;
Que sa chanson l'étonne, et qu'elle y reconnaisse
L'âme de sa rustique et paisible jeunesse !...
Le vieux commence à jouer des airs languedociens.
Ecoutez, les Gascons... Ce n'est plus, sous ses doigts,
Le fifre aigu des camps, c'est la flûte des bois !
Ce n'est plus le sifflet du combat, sous ses lèvres,
C'est le lent galoubet de nos meneurs de chèvres !...
Ecoutez... C'est le val, la lande, la forêt,
Le petit pâtre brun sous son rouge béret,
C'est la verte douceur des soirs sur la Dordogne,
Ecoutez, les Gascons : c'est la Gascogne !

C'est étonnant comme ces vers de Rostand ouvrent littéralement nos yeux sur la scène qui se joue, là devant nous. Quelle évocation réussie !

10/08/2011

sur le bonheur

 

P1000495.JPGLe bonheur, si tenté qu’on l’ai trouvé ne peut et ne doit être mis en équation pour servir de modèle aux autres. Ce n’est rien d’autre que mon histoire, mon vécu, ma référence. Il peut suggérer quelques préceptes mais sans plus.
Le bonheur naît d’une certaine aptitude intime à avoir une vision sereine et un sentiment de plénitude de notre propre vie à des moments particuliers.
Le bonheur s’inscrit dans notre ressenti et ne perdure pas dans le temps, de plus, il est fragile et inconstant.
Il n’existe aucune recette universelle pour accéder au bonheur.

Bien sûr nous pouvons expliquer ce qu’il ne faut surtout pas faire car certaines dispositions d’esprit ou attitudes peuvent barrer la route pour accéder à notre propre bonheur mais c’est bien tout ce qu’écrivait Dale Carnegie. Courir après le bonheur est vain, car celui ci fuit bien plus vite que vous ne pourriez prétendre l’attraper. C’est pourquoi vous ne pouvez parler du bonheur, du vôtre, qu’à une seule personne à la fois, en confidence, en catimini, en toute amitié, sans prétendre enseigner comment faire mais plutôt témoigner.

Mon bonheur n’est pas le vôtre même s’ils ont quelques points communs.

 

08/08/2011

La Chance

 

La Chance ?

Certains disent « j’ai de la chance », d’autres au contraire « je n’ai pas de chance »

Il est bien vrai que cela se vérifie semble t’il car très souvent ceux qui disent avoir de la chance en ont, et ceux qui disent qu’ils n’en n’ont pas se trouvent dans cette triste situation.

Moi je crois que plus vous êtes « disponibles » ou si vous préférez « vides », les anglais ont un terme plus adapté « empty », et plus les choses viennent à vous. Si vous vous convainquez de n’avoir jamais de chance le contenu même de cette opinion, ancré dans votre cerveau, fera barrage à toute situation bénéfique pouvant vous arriver : la place manquera pour que cette bonne situation s’établisse. Et puis être naturellement et résolument optimiste change radicalement notre façon de vivre et par la même cela influe sur l’équilibre et la santé même  de notre corps. L’harmonie est à ce prix.

Cela dit il est vrai que parfois le mauvais sort semble s’acharner sur soi alors que rien ne le laissait prévoir. Comme nous dépendons d’une certaine façon des autres, leur énergie mauvaise interfère avec notre propre énergie et là encore il est indispensable de regorger d’optimisme comme une antidote, un barrage, pour veiller à garder le cap dans nos meilleurs choix.

Lorsqu’on veux atteindre un but positif et bénéfique pour soi, il est essentiel de visualiser la situation telle qu’on voudrait qu’elle soit. Mais pas se forcer à créer cette visualisation le cerveau encombré de mauvaises idées négatives telle que « je n’y arriverais jamais » ou « c’est même pas la peine d’essayer ». Cela doit se faire après avoir fait la paix, après être parfaitement calme et serein, être zen : en somme après une petite séance de relaxation*. Ensuite créer la situation telle qu’on voudrait qu’elle soit. Laisser passer les mauvaises idées, comme des nuages dans le ciel sans vouloir absolument les faire disparaître, sans se cabrer devant elles. Etre absolument zen. Je sais c’est assez difficile.

Mais cela marche bien plus souvent qu’on ne le croit.

Je le fais pour trouver une place pour garer ma voiture en ville. J’ai pour ma part la chance et la faculté de pouvoir me relaxer en quelques secondes. Si bien que je visualise l’endroit où je vais arriver, je demande clairement qu’une place se libère pour moi à cet endroit et je trouve très souvent sans difficulté une place. Mais que le désordre se fasse dans mon esprit ou que je  sois distrait et je n’arrive à rien.

Essayer ne coûte rien.