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01/06/2007

Vous avez dit noblesse ?

medium_vote.jpgDans une compétition électorale il y a deux voies pour essayer de gagner : la voie qui consiste à s’acharner à discréditer l’adversaire, sans mettre l’accent sur ses propres propositions et la voie qui consiste à ne vouloir développer que ses propres arguments et sa propre vision d’une politique franche et positive.
Pourquoi je parle ici de cela ?
Parce que je connais un endroit où cela se passe avec un candidat du MODEM qui en fait les frais, aux législatives dans la 10éme circonscription des Hauts de Seine, je cite :
« Cela a commencé le week-end dernier et ne s’arrête plus. André Santini a retrouvé ses tics de campagne. La délation devient quotidienne.
Après avoir cherché à ternir l’image de Christophe Ginisty par des propos déplacés tenus sur les marchés, le candidat de la majorité présidentielle s’en prend maintenant à François Bayrou. »
Ainsi cet homme politique, ce Santini, connu pour son humour et ses apparitions à la télévision se dévoile particulièrement inintéressant, totalement peu respectable, sournois, comme le signale Christophe Ginisty, candidat du MODEM.
« Ce soir, sur France Inter, Santini a une fois de plus tenté de me discréditer, insinuant tout un tas d’absurdités plus ou moins diffamantes. Et moi qui croyait que cet homme là, malgré des idées et des pratiques que je combats fermement, était quelqu’un de respectable. Je m’attendais même à un adversaire digne de ce nom. Bien loin de là, je suis confronté à un personnage nerveux, gesticulant et fébrile, sournois. Mal à l’aise dans son rôle de sortant, il n’a d’autre stratégie, à ma grande déception, que le dénigrement pour tenter de dissimuler son manque total de projet. »
Là c'est moi qui parle, l’élégance, le panache, la noblesse font cruellement défaut à monsieur Santini. Nous le découvrons sous un jour nouveau avec déception et je pense que ses apparitions à la TV ne me feront plus sourire.

28/05/2007

de Pierre Daninos.

medium_Puce.jpgCe soir j’ai envie de vous raconter une histoire.
Vous aimez les histoires, les histoires d’humour ?
Vous ne me répondez pas mais je suis sûr que l’humour a une place dans votre vie. Et puis ce n’est pas si souvent que je mets dans une de mes notes une touche d’humour, bien que ….
Alors, c’est une histoire que raconte Pierre Daninos, voici plutôt :
« Dans le département du Gard, la receveuse d’un petit bureau de poste, avait la fâcheuse habitude d’ouvrir les lettres qui passaient par ses mains et de les lire.
Tout le monde le savait. Mais en France certaines institutions – comme les concierges et les P.T.T. – sont tabou. Il ne faut pas les toucher, on n’y touche pas.
La demoiselle continuait donc à lire les lettres, et ses indiscrétions engendraient souvent la discorde parmi les habitants.
Dans ce même département, il y avait un beau château qu’habitait un comte fort intelligent.
Il peut arriver que les comtes soient intelligents, en France. Celui-ci conçut un plan qu’il mit aussitôt à exécution.
Devant un huissier qui, sur sa demande, s’était rendu au château, le comte écrivit à l’un de ses correspondants une lettre ainsi libellée :

Cher ami,
Sachant que la curiosité malsaine de la préposée aux P.T.T., Mlle Emilie Dupont, ne connaît pas de bornes et que cette personne ouvre toutes nos lettres pour les lires, je t’envoie ci-inclus afin de la guérir une fois pour toutes, une puce vivante. Je te serre cordialement la main
Ton
signé (Koks)


Le comte cacheta soigneusement la lettre en présence de l’huissier, mais il n’avait inséré aucune puce dans l’enveloppe.

Lorsque la lettre arriva à destination, il y en avait une. »