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24/11/2007

Espoir ?

8f7fa6651f77ba9e33ed359d5629dd75.jpgUn jour que nous parlions de l’espoir avec un ami, j’ai eu le sentiment qu’une image me venant à l’esprit illustrait bien, pour moi, ce que l’espoir représentait. Cette image contenait en elle tout l’aspect positif de l’espoir tel que je le concevais : il y avait à la fois la promesse, la réalité d’un but à atteindre, et la réalisation possible d’un désir par une concrétisation de cette promesse. Il existait un chemin, plus ou moins difficile mais jamais insurmontable du moins pour moi, tant il est souvent vrai que si on veut vraiment une chose on l’obtient, c’est une question de temps et de moyens qu’on se donne.
Mais aussi, plus la chose à atteindre est folle, démesurée par rapport à soi, plus les difficultés seront élevées si bien qu’une chose trop distante de soi, pour l’atteindre une vie ne suffira pas : nous dirons qu’elle est folie.
Or donc, j’exprimais ma conception par cette phrase :
« L’espoir, c’est un arbre fruitier portant de beaux fruits mûrs, ….au loin. »
L’arbre est le lieu où se trouve la chose à atteindre, le fruit est la chose elle-même et la distance, le chemin, pour arriver à l’arbre définit les difficultés qu’il va falloir surmonter pour y parvenir.
L’espoir fait vivre dit-on ? Sans enthousiasme, point d’espoir.
Mais sommes nous obligés de se donner un but à atteindre pour être heureux ?
La vie bien souvent réduit notre espace d’espoir faute de temps, englués que nous sommes dans un quotidien cannibale. On ne se pose pas dans cette configuration la question « suis-je heureux ? », pourtant lorsqu’on se pose cette question : « Je voudrais faire ceci ou être cela », dans un moment de lucidité, le manque qui soudain nous assaille est très douloureux.
Je vois bien, proche de moi, certaines relations patauger péniblement dans un manque de discernement déplorable, allant d’espoirs illusoires et inutiles, proches de rêves improbables.
Ce manque de discernement les troubles plus qu’autre chose : l’arbre fruitier à atteindre n’est plus si beau et les fruits ne sont en vérité que des épines !
En somme, rien n’est facile !

14/11/2007

Effets pervers !

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Vous avez dit « Effets pervers » ?
Je n’ai jamais été un passionné par la lecture des journaux.
En fait je n’ai jamais pu réussir à lire les journaux quelques qu’ils fussent, de droite ou de gauche, techniques ou littéraires, et bien d’autres encore. Si, peut-être une BD, dans la première partie de ma vie. Mon père ce héros …, bref, dis-je mon père, voyant que son fils aîné se comportait plus que bien à l’école voulut me faire plaisir en m’abonnant à une revue et me donna le choix entre deux titres : « Science et Vie et Spirou ? ».
Il me demanda de bien y réfléchir car, dit-il « Ce sera l’une ou l’autre ».
De mémoire, même si d’habitude on peut considérer que j’ai toujours décidé vite, jamais ma décision ne fut plus prompte pour un tel choix : « Papa, c’est décidé, ce sera Spirou ! »
Tout au long de ma vie professionnelle j’ai snobé « Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, France Soir, … mais j’ai tout de même jeté un œil aux Echos, pour avoir un avis sur la France économique et sociale du moment ».
Je dit cela parce qu’en ce moment je suis abonné au « Courrier International » et que l’idée de ma note de ce soir se trouve dans la substance de ce journal, cette semaine.
Vous avez dit « Effets pervers » ?
Je suis tombé en arrêt devant un titre page 17 intitulé :
« Nourriture ou carburant, il faut choisir »
Il faut dire que l’essentiel du n°888 est consacré à « Très chère nourriture »
Je vous explique. Par exemple prenons le cas de la Russie, on peut lire notamment que dans un avenir proche, la première usine russe d’agrocarburant devrait transformer environ 1 million de tonnes de céréales par an afin de faire rouler les véhicules. Pendant ce temps les Européens consacrent désormais les meilleures terres à leur principale matière première, le colza (également un agrocarburant de choix), alors qu’auparavant ces terres servaient à y récolter du blé. Cela entraine, comme vous pouvez le penser, une baisse de la production de blé dans les pays de l’Union Européenne, provoquant inévitablement une hausse des prix du blé !
Pour en revenir à la Russie (valable pour d’autres pays), l’augmentation de la demande en Europe de l’ouest à frappé les Russes de plein fouet, puisque malgré tout, nos producteurs de blé font leur possible pour l’exporter, à un prix élevé qui fait, par exemple, qu’en Russie le prix du pain à fait cette année un bond de plus de 20 %.
Mauvaise nouvelle pour tous les pauvres de ce pays d'autant plus cette folle création d'usine fonctionnant au blé, qui amplifie ce processus de rareté.
C’est je crois, une bonne utilisation de cette expression : « L’effet pervers ».
D’un coté on semble trouver une solution au problème de la rareté du pétrole et de l’effet de serre mais qui se paye d’un autre coté d’un accroissement de la famine des populations les plus démunies.
Stimulée par les agrocarburants et la consommation asiatique, la demande de céréales est désormais supérieure à la production. Résultat : les prix explosent. Au détriment des plus pauvres.
« L’effet pervers ».

02/11/2007

L'automne

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Voici qu’arrive l’automne et bientôt l’hiver suivra.
Et comme le poète Jean Richepin écrivait :
-Voici venir l’hiver,
-Tueur de pauvres gens…

L’automne, par la nature, colore de mille teintes allant du jaune vif au rouges flamboyant les arbres avant que leurs feuilles ne tombent et que leurs bois apparaissent comme quelques squelettes tordus.
Qui n’a pas vu ces forêts magnifiques étaler leur palette de chaudes couleurs, quelques semaines durant ?
Je n’ai pas de forêt mais un arbre. Un arbre tout simple. Un figuier. A la saison des fruits, il nous donne ses figues que nous mangeons fraîches ou que nous gardons en faisant de délicieuses confitures. L’été, quand le soleil brûle la terre et les peaux, il fait bon se laisser aller sous son feuillage pour quelque repos ou pour se plonger dans une agréable lecture.
Nous aimons notre figuier et il m’est venu à l’idée de vous le montrer paré de son manteau automnal.