25/11/2006
Souvenirs saugrenus ?
Ma grand mère maternelle
Oui, elle avait ma préférence. J’ai toujours été sous le charme d’une personne à l’intelligence fine. Je jubilais à l’écouter parler, car à chaque fois j’apprenais quelque chose.
Toute ma vie je me suis placé auprès des personnes qui me paraissaient plus intelligentes que moi. Non pas que j’avais un complexe d’infériorité, mais je pensais que le seul moyen de progresser était de les rechercher.
De même adolescent, je jubilais à entendre Sacha Guitry parler de ses « mille et une merveilles » que j’écoutais, l’oreille collée à mon poste de radio.
Son esprit me subjuguait et je buvais littéralement ses paroles.
Pourquoi je vous dit cela ?
Ah oui !
Ma grand mère (je m’écartais du sujet !) pour un souvenir, comme ça.
Un jour, alors que nous étions à table en grande discussion et que je m’échauffais jusqu’à outrepasser ma place de garçonnet qui se doit de ne pas être impertinent avec les adultes, de plus s’ils ont un certain âge, ma grand mère m’avait remis à ma place, pourrait-on dire.
Alors que je m’échauffais dis-je, je la vis remplir un peu son verre, d’eau.
Je ne pris pas garde à ce geste qui était on ne peu plus naturel : elle devait avoir soif ?
Je ne fus pas long à connaître l’usage qui serait fait de cette eau. Au moment ou ma verve m’avait emmené plus loin que je n’aurais désiré, calmement et prestement elle saisi le verre et projeta son contenu sur mon visage ! A table !
Le visage entièrement mouillé je suffoquais, par la soudaineté du geste, comme privé de souffle !
Je n’en revenais pas ! C’était tellement inattendu ! Elle avait osé l’impensable, jeter ainsi de l’eau à table, sur moi ?
Je repris mes esprits après qu’elle m’eût dit « ça va mieux j’espère ? J’aimerais désormais que tu tempères un peu plus tes propos ! Si tu recommences, tu sauras à quoi tu t’exposeras ! »
Le repas fini, on ne parla plus de l’incident.
Plusieurs fois par la suite, lorsque je me lançais avec force dans des positions tranchées, je l’ai vu verser calmement et ostensiblement un peu d’eau dans son verre ce qui inévitablement avait eu pour effet de me réduire prestement au silence pour éviter d’être à nouveau arrosé.
Ce fût la première et la dernière fois.
Pour l’époque c’était très étonnant car c’était quand même un mini désordre : l’eau avait aussi un peu mouillé la nappe et le sol de la salle à manger, en chêne amoureusement entretenu ciré, n’avait pas été épargné.
C’était en fait plutôt drôle puisque fait avec calme et sans colère.
Elle m’étonnait en tout et bon sang, qu’est-ce que je l’aimais, elle si petite en taille mais si grande en qualités. J’ai formé quelque peu mon esprit à son contact.
Elle reste présente dans certaines circonstances de ma vie.
23:26 | Lien permanent | Commentaires (2)
Des attentats ...
J’aimerai vous dire ce que j’en pense ce soir.
Notre humanité souffre de plusieurs calamités, mais de toutes, celles qui m’apparaissent être les plus importantes sont les religions, toutes les religions créatrices de conflits majeurs.
Elles ont pour effet de séparer les hommes et de rendre aléatoire toute coexistence pacifique.
Elles sont le plus souvent détournées et exploitées à des fins de puissance, par les gourous, les grands prêtres, les élus, les chefs de guerre.
Il y a ceux qui ont une certaine croyance et ceux qui en ont une différente.
Ajoutons à cela l’ignorance des peuples, près à tout gober.
L’hérétique n’est pas très loin que l’on doit convertir ou réduire voire supprimer.
Combien de crimes ont été commis en Ton nom, Dieu !
J’en suis arrivé à croire sincèrement que les religions sont le cancer de l’humanité (je l'ai déjà évoqué mais j'insiste !), car les hommes ne sont pas prêts à les vivres sereinement avec amour et respect et les messages transmis au travers des écritures, souvent honteusement détournées, sont tout de même très éloignées de notre conception évoluée de la vie.
On y parle parfois d’amour mais de quel amour ?
Les femmes en font souvent les frais, abaissées, battues, torturées et assassinées.
Quel amour ? L’amour fou de Dieu ? Et pourquoi pas l'amour de sa créature ?
C'est franchement insoluble et désespérant.
21:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2006
Déchirures bien placées !
C’est déchirant ….
Pour renforcer une publicité, rien ne vaut l’appoint d’une bonne paire de fesses ! Non ?
J’ai pris cette image à Paris, boulevard Beaumarchais ce mois ci, et l’apport des déchirures au bas du short-en-Jean, fera sans doute exploser les ventes, à défaut de remporter la coupe du bon goût.
Enfin, finalement ce n’est pas dramatique et je dois dire que cela m’a fait sourire puisque j’ai pris le temps de prendre ce cliché. Et puis tout de même, ces déchirures dévoilant une partie des fesses de la jeune femme m’ont fait remarquer la pub : touché !!!
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0)