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19/03/2006

émeutes (suite)


Et toujours ces émeutes !!!!

J'écoutais la radio il y a déja quelques mois et chaque auditeur intervenant, sollicité par le journaliste, y allait de son témoignage sur les récents (et toujours) débordements des banlieues.
Un instit en retraite, un policier en retraite, un commerçant, toutes sortes de gens qui ont vécus dans des banlieues "à risques".
Il en ressort quoi ?
Et bien on s'aperçoit que le problème des différences de religions augmenté de la couleur de la peau soient malheureusement un des plus gros obstacles à une intégration réussie.
Cela paraît exact quand on compare l'émigration polonaise, italienne, espagnole ou portugaise, tous ces pays de tradition chrétienne. Pour eux, bien que cela ne fut pas toujours facile, l'intégration s'est faite sans trop de douleur. La barrière de la religion disparaissant.
Dans ce qui a été dit également, ce jour là, c'est qu'il faut aussi vouloir s'intégrer, il est également nécessaire d'être très courageux et se retrousser les manches pour prendre du boulot où il y en a.
Regardez les espagnols, leur épouse en femme de ménage ou gardienne d'immeuble, les maris sur les chantiers. Connaissez-vous plus courageux que les portugais travailleurs solides en maçonnerie, travaux divers, alors que leurs femmes vont faire des ménages ou garder des enfants ? Et les polonais, qui a une époque travaillaient dans les mines de charbon du nord de la France et qui en quelques décennies se sont parfaitement intégrés aux français de souche !!!
Tous ont trouvé un gîte, de quoi nourrir une famille et accéder à une vie plus confortable.
Leurs enfants ont fréquenté assidûment l'école et se sont élevés dans la hiérarchie sociale.
Y a t il quelqu'un pour nous rappeler de tels débordements dans cette catégorie d'émigrés ?
Ces familles ont une structure où le pére détient une autorité très forte et la mère infiniment respectée, et dont les valeurs s'appuient sur le travail et le respect du travail bien fait. Le respect de la famille est aussi une autre caractéristique de ces émigrés : ce que le père dit on le fait !
Et là en ce moment, pour une grande partie des émigrés cela ne semble vraiment pas être le cas.
L'effort fait défaut, il n'est pas transmis par le chef de famille qui lui-même ne donne pas l'exemple !
En effet il faut une volonté certaine tout d'abord pour apprendre la langue correctement, il faut admettre l'école comme une autre possibilité d'intégration donc travailler plus que les autres peut-être.
Puis il y avait également pas mal d'intervenants qui dénonçaient la responsabilité des parents qui laissaient des gamins d'une dizaine d'années traîner dans les rues où même dehors au bas des cités les laissant s'influencer par des éléments néfastes.
Dans certains cas les parents avaient peur de leurs enfants, parfois même ils étaient battus par eux : on croit rêver ?
D'autres ont parlé de responsabiliser les parents en leur faisant payer les dégâts occasionnés par leurs enfants, ou même de les traduire en justice !?
Ces familles ont déjà du mal à y arriver, pourquoi les enfoncer un peu plus dans leur situation souvent précaire d'autant plus que leurs ados resteraient probablement indifférents à de telles peines infligées à leurs parents.
Restent les asiatiques ? Cas très particulier ! Ils ne désirent pas forcément être intégrés, ce qu'ils recherchent c'est la discrétion et surtout qu'on les oublie. Ils font leurs petites affaires (pas toujours très claires, loin s’en faut) , abusent de leurs concitoyens qu’ils font venir pour s’entasser dans des appartements sordides, les rendre esclaves, mais eux ne désirent qu’une seule chose c’est qu’on ne s’occupent pas d’eux !
Comme nous le voyons, tout cela n’est guère simple.
L'émission était vraiment intéressante du fait que les auditeurs avaient la parole.
En guise de conclusion, prenons les familles et bâtissons avec elles.
SEULEMENT AVEC ELLES !
Je m'explique, je pense que le dialogue doit respecter la hiérarchie des familles et ce n’est pas avec les ados qu’il faut discuter mais avec les chefs de famille de ces ados de manière à redonner aux parents la place qui est la leur et ainsi les replacer sur leur piédestal. Construire avec eux, être de leur coté face à leurs enfants, les épauler et trouver avec eux les solutions immédiates à mettre en œuvre pour qu'ils détiennent à nouveau l'autorité.
C’est un axe possible.
Pourquoi pas ?

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