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18/03/2006

Rien de bon se pépare....


Ventre affamé .....

Je me pose la question depuis longtemps : « Comment des nantis peuvent t’ils appréhender l’état dans lequel se trouvent ceux dont le seuil de pauvreté est atteint ? Ceux qui ont perpétuellement faim ? »
Enfin c’est vrai, les politiques de toutes sensibilités sont des nantis….
Les cadres des entreprises sont des nantis. Les fonctionnaires sont des nantis. Les techniciens et même les ouvriers sont des nantis ! Car ceux là qui ont un travail, si modeste soit t’il, sont des nantis car ils peuvent se nourrir et avoir le toit pour se loger.
Se nourrir se vêtir, avoir un toit : « un minimum ! Quoi !»
Moi-même je suis dans une certaine mesure, comme retraité, un nanti
Ce que je sais de ceux qui crèvent de faim c’est une certaine forme conceptuelle : j’imagine !
Mais je ne sais pas comment cela fait d’avoir tout le temps faim ? Trop faim !
Moi, quand j’ai faim, c’est parce qu’il est quinze heure, alors que je déjeune normalement à douze heure trente. C’est peu comme vécu !
Comment voulez-vous que nos dirigeants puissent comprendre que lorsqu’on a faim et que l’on passe devant un restaurant qui affiche complet on n’ait pas envie de penser qu’il y a là une grande injustice ? Qu’on ait un sentiment de révolte ? Qu’on se dise pourquoi moi, alors que mon ventre grouille et réclame, je n’aurais pas le droit aussi de manger ?
Je sais bien que ni ceux de gauche ni ceux de droite n’ont les bonnes solutions, mais je vous en prie faites travailler votre imagination, soyez à la hauteur de votre mandat, arrêtez-vous de ne penser qu’à votre carrière, de penser à vos électeurs en les réduisant à un bulletin de vote ! Essayez de vous souvenir que vous êtes au service des autres, que vous vous êtes battus pour avoir cette position et à vous entendre alors, vous alliez faire merveille, vous saviez ce qu’il fallait faire, vous fustigiez les autres de leur incapacité à comprendre la situation, que vous aviez, vous, compris ! Soi disant ! Mais vous avez oublié !
En fait vous êtes tous des tristes sires bien égoïstes. Rond de jambes et baise-main ! « On se voit bientôt, on dîne ensemble ? » « Dites moi, mon cher, comment va votre épouse ? Est-elle toujours à Deauville ? »
Politiques, réveillez-vous ! Si vous avez quelque talent, et si vous ne vous êtes pas moqué de nous. Inventez ! Foncez ! Soyez talentueux ! Repensez à vos belles paroles, le moment est venu de montrer que vous en êtes fidèles ! Au boulot !
N’oubliez surtout pas que :
« Ventre affamé n’a pas d’oreilles »
Il se pourrait bien qu’un jour on aille frotter les vôtres.
Et .....ça commence !!!!

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