Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/06/2013

différence

plan-theatre-comedie-francaise-5-euros-L-4wxPvG.jpegTout à l’heure dans l’émission d’Ardisson celui-ci recevait entre autres personnages, un sociétaire de la Comédie Française. Le fait d’évoquer cette prestigieuse salle à fait resurgir de ma mémoire une anecdote passée dont les protagonistes qui s’opposaient à moi n’étaient que mes deux petites filles, Laura et Anouchka. Voici donc cette petite histoire.

Je m’étais promis qu’un jour, celui où les enfants ne vont pas à l’école, le mercredi, j’emmènerais mes deux charmantes gamines voir le spectacle de la Comédie Française en matinée. Les Fourberies de Scapin, pièce qui me paraissait un excellent choix pour une première fois. Restait à me renseigner si cette pièce était à l’affiche ce jour en matinée. Prudent, et aussi pour leur révéler la bonne surprise, je m’enquis auprès d’elles pour voir leur réaction que je pressentais joyeuse, avant toute démarche.

Quelle ne fut pas ma surprise de les voir si déçues de mon invite que du coup je le fus moi-même. Pourquoi ces moues déconfites ? Je le leur demandais :

Cela ne vous fait pas plaisir, les filles ?

Si Papy, mais…

Mais quoi ?

Ben ! C’est que mercredi nous on pensait que tu nous emmènerais….

Oui, vous voulez que je vous emmène où ? 

Ben tu comprends, c’est le salon du chocolat ! 

C’est ainsi que ce mercredi-là, nous nous rendîmes au salon du chocolat s’arrêtant à presque tous les stands goûtant jusqu’à l’écœurement toutes formes de chocolat. Ce n’était pas ce que j’avais prévu mais j’étais heureux de leur avoir fait plaisir et de partager avec elles ce moment sans qu’un seul instant je me sois dit de moi :

« Que diable allait-il faire dans cette galère? »

Il ne fut plus question ensuite d'aller au théatre, un mercredi,  mais comme par hasard, bien plus tard, Laura pris des cours de comédie. Drôle, non ?

03/06/2013

Départ douloureux ...

 Neva est partie. Partie définitivement. Partie sans espoir de retour. Partie sans le vouloir. Nous n’avons eu aucune possibilité de la retenir, cela dépassait ce que nous pouvions faire. Impuissants. C’est cela nous étions impuissants. Pourtant nous aurions voulu tellement la retenir. Nous l’aimions si fort que son départ à fait sortir de nos regards tristes des larmes que l’on croyait absentes. C’est vrai que nous avons pleuré, que notre chagrin était immense. Même moi, qui d’ordinaire ne pleure jamais, mes yeux se sont embués, mes joues sentirent les larmes les mouiller. Ses yeux éteints, aveugles, me regardaient sans me voir d’une expression que d’aucun aurait pu trouver inexpressive mais si pleine d’amour qu’elle me traversait l’âme. IMG_0233.JPGOn ne s’était jamais rien dit et pourtant Dieu sait combien nous nous aimions. D’un amour total, sans restriction aucune. Oui son départ fut un déchirement : un bonheur envolé, sans espoir apparent, et pourtant lorsque je repense à tout ce que nous avons vécu ensemble durant ces quinze années je souris et la paix m’envahie. Merci Néva pour tout le bonheur que ta présence a apporté à tous ceux qui t’on connu. Néva notre petite chienne caniche blanche......................