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20/02/2013

Des raisons d’espérer

 

P1000578.JPGDes raisons d’espérer, où les trouver ? 

Espérer c’est regarder l’avenir avec un soupçon d’optimisme. L’avenir tel que défini, c’est ce qu’on pressent, c’est là-bas au bout du chemin pas encore bien discernable, c’est ce qu’on voudrait qui soit. Les pessimistes, eux parlent d’un avenir sombre, mais moi, je ne suis pas pessimiste, je ne le veux pas. Ce n’est donc pas d’un cauchemar dont je parle mais d’un rêve.

Oui, c’est vrai, je suis peut-être un rêveur incorrigible et c’est pourquoi je m’échauffe, vous l’aurez remarqué, quand je constate tout ce qui se passe partout et plus particulièrement dans l’hexagone et qui est loin de me convenir. Mais cela, c’est le présent, moi je parle de raison d’espérer et d’avenir ?

Mes raisons d’espérer, à moi, sont mes enfants et petits-enfants. Ce que ma génération n’aura pas eu le courage de faire, eux le feront certainement, du moins c’est une de mes raisons, la plus forte, d’espérer.

Mes fils, déjà, nous ont procuré beaucoup de satisfaction, ils ont démontré par leur courage d’entreprendre que tout était possible et je suis sûr qu’ils nous étonneront bien encore dans les années qui viennent.

Les petits enfants, eux, regorgent d’énergie. Ils sont au fait de tout ce qui est nouveau, intelligents, l’avenir ne leur fait pas peur.

Voilà donc mes raisons d’espérer je les ai trouvé et, si d’aventure je me trompais, moi le père, je me souviendrais pour me consoler de cette devise faite mienne : Fais ce que doit, advienne que pourra.

L’espoir disais-je un jour, ce sont des fruits mûrs sur un arbre…, au loin…

15/02/2013

GRRR....

P1040413.JPGDéjà un mois sans écrire ! Est-ce que cela m’a manqué ? Non pas vraiment. En fait, plutôt dire que l’envie m’a manqué de m’exprimer. Quels sont les évènements qui ont traversé cet espace-temps qui auraient pu me faire bouger ?

La politique, c’est la première ligne « trop de choses insupportables qui mettent le feu au clavier dès les premiers mots ».

Le bon vivre des proches ? Là où le bistouri passe, l’envie d’écrire trépasse. Bref tout ça ne m’aide pas à démarrer ma page.

Une idée philosophique peut-être ? Oh oui philosophons un peu. A ce propos,quand on me dit que Bergson est un philosophe, je dis que vous avez raison. Vladimir Jankelevitch est un philosophe, Michel Serres est un philosophe, Lucien Lévy-Bruhl est un philosophe…, mais Bernard Henri Lévy est un paltoquet. La différence est énorme pour qui a étudié quelque peu la philosophie et les travaux des philosophes. Il y a autant de différence entre ce dernier et les précédents nommés qu’une ampoule éclairante et une ampoule grillée. Cela dit la philosophie, la vraie, nous éloigne un peu de la médiocrité de l’instant.

J’aime me replonger dans certains ouvrages pour évaluer la société d’aujourd’hui. Tenez, j’ai relu l’éloge de la folie, d’Erasme et je me disais en moi-même, cet éloge parue bien avant les caractères de la Bruyère, que notre monde n’avait pas changé. C’est en fait assez rassurant pour ce que cela n’est pas pire.

Cela est triste de voir à quel point notre société (la moderne), qui baigne dans un environnement technologique que nos grands-parents n’auraient même pas imaginé, cette pseudo avancée n’a eu aucune influence sur notre intelligence. Pire, si nos connaissances ont fait un bon immense et sont « domotiquement » très étendues, notre mémoire elle, de ce fait, n’enregistre que ce qu’il faut faire pour trouver la connaissance d’une chose. Elle n’intègre plus cette connaissance en soi, car elle sait la trouver : le travail des étudiants, par exemple, se constitue de ce qu’on appelle le copier-collé. Il n’y a plus d’auteur. L’usage des documents copiés et rassemblés constituent le patchwork d’un travail qui n’a rien à voir avec une œuvre. Bref, dans ce domaine présent, le travail de l’intelligence se résume à un travail de documentaliste.

De même par ses travers et ses pulsions animales non résolus, l’homme est toujours le mammifère terrestre le plus terrifiant, capable de détruire sans état d’âme ceux qui le gêne ou ne pense pas comme lui. Affamé de biens toujours plus importants, essentiellement égoïste, ce Thomas Diafoirus fait de l’hypocrisie le grand chef d’œuvre de sa vie.

J'arrête, j’ai besoin d’un peu d’air frais s’il en reste encore… pour me dire enfin que le dire philosophique approche la vérité mais éloigne du bonheur. Savoir trop, être lucide développe le cynisme.

Heureux les pauvres en esprit, le royaume ………..