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27/07/2012

Une longueur d'avance...

 

DSC_0625.JPGSouvent vous entendez « Il a gagné, il avait une longueur d’avance ! »

Cette expression devient très banale si on se réfère soit à la course à pieds, soit à toute autre course, oui, très banale.

Mais dans d’autres activités où il ne s’agit pas de sport ? Et bien très souvent cette phrase n’est pas dite, mieux encore, elle n’est même pas envisagée. En effet nous pouvons avoir une longueur d’avance dans un travail quelconque ou un travail manuel, par exemple :

Premier cas : j’installe un va et vient et je suis pris par ce que je fais, complètement. Rien d’autre traverse mon esprit tout à ce travail. D’autres travaux cependant m’attendent. Mais chaque chose en son temps, c’est ma devise. Ceux qui m’observent pensent que je travaille bien mais ils s’apercevront vite qu’au moment où je vais aborder d’autres tâches je prendrais le temps de réfléchir…, et c’est là que le bât blesse.

Ma méthode est tout autre et je dois dire.

J’installe un va et vient et je suis pris par ce que je fais certes, mais pendant que je manipule mes outils je pense déjà à l’ouvrage suivant qui m’attends. Je trouve nombre de solutions sur la méthode à adopter, sur les actes qui m’en faciliteront la bonne réalisation. Je gagne un temps immense et ceux qui me regardent voit en moi, plutôt qu’un amateur un pro.

En fait je ne suis pas un professionnel, mais en travaillant je prends une longueur d’avance et personne ne s’en rends compte.

Voilà mon secret, que je partage sans aucun doute avec d’autres bricoleurs et pourquoi pas professionnels.

Lorsque vous bricolerez, pensez à prendre une longueur d’avance, si vous ne le faites pas déjà et vous verrez : bricoler mais au-delà tout autre activité, deviendra un vrai plaisir. N’attendez plus que vienne un nouveau travail pour en faire seulement la découverte. Imaginez déjà comment, en plein travail, le moment venu, vous l’aborderez.

Le terme qui vous définira sera : efficacité.

 

11/07/2012

Les retraités ...

Bien des gens et quelques proches, imaginent très sérieusement que les retraités sont oisifs, qu’ils passent leur temps assis face à une télévision qui leur desserve quelques vieilles séries  américaines et que leur vie se résume à cette activité débilitante.

Bien des gens et quelques proches, imaginent également que la vie sociale des retraités se résume seulement à dire bonjour au voisins les plus proches.

Bien des gens et quelques proches, imaginent que les retraités n’ont plus besoin d’argent et que leur seules dépenses se résume à acheter leur pain quotidien !

Et bien non, ce n’est pas notre cas. Nous sommes actifs et la télévision, pour ne prendre que la première de nos phrases, ne sert qu’accessoirement lorsque toute tâche est terminée. Ensuite notre vie sociale se partage entre une association (Don du Sang), une autre (Voisins Solidaires), une autre (fabriquer chaque année un char couvert de mimosa et défiler dessus déguisés selon le thème de la parade), une autre enfin (se rendre disponibles pour porter main forte à la mairie lors des recensements téléphoniques).

Enfin nos ressources (juste suffisantes), servent à honorer nos dépenses courantes, toutes nos charges (lourdes), les différents impôts, nos invitations, nos sorties, notre club de gym, nos enfants et petits-enfants lors des fêtes et des anniversaires, la voiture (essence, entretien, assurance) nos aller et retour à Paris en TGV.

Voilà en gros la vie des retraités que nous sommes. Nous devons gérer ce que d’autres pourraient appeler notre train de vie, avec beaucoup de discernement. Cela dit nous restons, du fait de cette activité, en excellente forme morale et (le temps joue malgré tout son rôle) physique.

Je me souviens d’un texte (retrouvé), dans ‘ Les caractères La Bruyère’, chapitre des jugements qui décrit assez bien une réponse à un questionnement que pourrait entendre un retraité actuel, je cite :

« A quoi vous divertissez-vous ? A quoi passez-vous le temps ? », vous demandent les sots et les gens d’esprit. Si je réplique que c’est à ouvrir les yeux et à voir, à prêter l’oreille et à entendre, à avoir la santé, le repos, la liberté, ce n’est rien dire. Les solides biens, les grands biens, les seuls biens ne sont pas comptés, ne se font pas sentir. « Jouez-vous ? Masquez-vous ? » Il faut répondre ! Est-ce un bien pour l’homme que la liberté, si elle peut-être trop grande, trop étendue telle enfin qu’elle ne serve qu’à lui faire désirer quelque chose, qui est d’avoir moins de liberté ? La liberté n’est pas l’oisiveté ; c’est un usage libre  du temps, c’est le choix du travail et de l’exercice. Etre libre en un mot n’est pas ne rien faire, c’est être seul arbitre de ce qu’on fait ou de ce qu’on ne fait point. Quel bien en ce sens que la liberté !

Sur ce, je dois réparer un volet roulant, vous voyez, je n’arrête pas !