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24/04/2012

Assis dans un vaste salon

 

ciel-nuageux-bleu-2_2546529.jpgAssis, dans notre vaste salon, je regarde par instant la nature au travers de notre baie vitrée. Le soleil est là, juste au-dessus de notre maison. Quelques nuages tentent de rester en place dans ce ciel bleu méditerranéen mais c’est sans compter sur le mistral qui souffle depuis plusieurs jours.

La période actuelle n’est pas des plus faciles et la place vacante du président de notre république semble attirer ces deux grands méchants loups de la politique.

Pensent-t-ils vraiment à nous, les citoyens. Eux n’auront jamais faim, n’auront jamais de fins de mois difficiles, ont-ils seulement eu faim un jour ? Qu’importe, là n’est pas la question. La question est de savoir s’ils ont la compétence nécessaire pour sauver notre pays.

Pour l’un d’eux, celui qui quitte sa charge il aura confondu dynamisme et agitation, pour l’autre plus velléitaire que dynamique ce sera l’aventure complète et sans aucune expérience, il se pourrait que nous payions les pots cassés de son inexpérience.

A qui confier les clés du bureau présidentiel ?

De toute façon, notre frilosité irresponsable et cette absence à critiquer toute déviance à notre culture, ce que nous appelons pompeusement le politiquement correct, cet aveuglement à ne pas voir ce qui est en train de se passer, nous entraînera irrémédiablement vers une façon de vivre radicalement inadaptée à notre culture, celle si bien illustrée par les photographies de Doisneau, de Willy Ronis, d’Izis, de Sabine Weiss... et bien d’autres (cela, pour ceux qui ne l’ont pas connu)

Nostalgie quand tu nous tiens !

Je sais bien que rien ne sera plus pareil, c’est normal, partout dans le monde c’est ainsi. Mais quand même, essayons de garder ce qui faisait notre particularité, notre façon de vivre, nos valeurs. Que vous soyez de Gauche ou de Droite ayez assez de cran pour préserver cela ? Soyez forts et intraitables sur ce sujet.

Une Droite, une Gauche, un Centre quasiment absent et que je regrette pour sa philosophie pleine de sagesse qui me plaisait tant…, et puis les autres dans les extrêmes, hargneux et violents.

Dans quelques jours nous saurons à quelle sauce aigre douce nous allons être mangés ?

Assis, dans notre vaste salon, je regarde par instant la nature au travers de notre baie vitrée. Le vent toujours le vent, tenace, va jusqu’à envoler mes illusions à jamais perdues comme ces nuages aussitôt défunts, qui défilent sous mes yeux.

04/04/2012

Qu'en pensez-vous ?

 

Christophe Caldwell.jpgExtraits d'une analyse d'un Américain qui colle à notre actualité, (sous toutes réserves)

Christopher Caldwell : « L'immigration, quelles que soient les circonstances historiques, produit toujours des conflits économiques, sociaux ou culturels. La diversité n'est pas une richesse comme le proclament certains politiques de gauche, comme de droite, lorsqu'elle est subie.

Christopher Caldwell : « Aux États-Unis, nous connaissons aussi le phénomène de l'immigration. La grande vague migratoire, au cours des dernières décennies, est surgie du Mexique, d'Amérique centrale ou d'Amérique du Sud. Or cette culture n'est pas étrangère aux États-Unis, pays qui compte depuis l'origine une forte minorité catholique. Les gens qui viennent d'Amérique du Sud sont très pauvres, mais leurs références et leurs façons de vivre sont à peu près similaires à celles des Siciliens, dont descendent la grande majorité des citoyens italo-américains. Avec nos immigrés, nous n'avons donc pas un problème culturel comme vous, car ce sont des judéo-chrétiens et nous aussi."

Christopher Caldwell : « l'islam est une culture religieuse qui veut structurer la société. Est-ce compatible avec la tradition européenne ? Non. La France va imploser dans 15 ou 20 ans dans le sang et les larmes. C'est maintenant irréversible. sauf.... Tous vos dirigeants, hormis De Gaulle, n'ont pas été responsables et visionnaires. Aujourd’hui, ceux qui gouvernent la France n’ont pas la capacité à réagir face à ce drame programmé. D’autres, demain, vont se plier aux exigences des islamistes et vont collaborer. Vous subirez alors la Charia.

Christopher Caldwell :«  Dans une démocratie, il faut partager les règles. Or deux cultures incarnant des visions différentes du monde ont du mal à s’accorder sur de telles règles. Cela ne veut pas dire qu’il est impossible d’y parvenir mais que c’est très difficile."

Christopher Caldwell : « Verrons-nous un jour un féminisme musulman ? Je ne sais pas. Ce que je sais, aujourd'hui, c'est que la conception occidentale de la femme ne s'accorde pas avec la conception arabo-musulmane de la femme. »

Christopher Caldwell : « ce sont les mêmes problèmes qui reviennent d'une manière ou d'une autre (partout en Europe). Pour commencer, l'intégration des immigrés s'apparente globalement à un échec. Et les mêmes questions sont posées partout : les taux de chômage et de délinquance supérieurs à la moyenne dans les quartiers peuplés de migrants, les revendications concernant les prescriptions alimentaires islamiques, les demandes de séparation des sexes à l'hôpital ou dans les activités sportives, la recherche d'interlocuteurs musulmans modérés… Quand on voyage d'un pays européen à l'autre, comme je l'ai fait pendant plusieurs années, on entend les mêmes préoccupations, les mêmes mots, et jusqu'aux mêmes blagues.

Christopher Caldwell :  « Si l'on cherche une différence entre pays européens quant au traitement de l'immigration, elle est précisément là : en France, la parole est verrouillée, contrairement à la Grande-Bretagne, à l'Italie ou à l'Allemagne. Pierre-André Taguieff a raison quand il évoque l'idéologie de l'« immigrationnisme ». Chez vous, il est presque illégal d'avoir une réflexion négative sur un phénomène qui, comme tout fait de société, ne devrait pas échapper à l'esprit critique. La France va  payer très cher son "politiquement correct". »

Christopher Caldwell : « Ce qui m'inquiète pour vous, c'est que la situation européenne commence à ressembler au problème racial qui a longtemps empoisonné la vie américaine. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe aucune solution pour l'Europe, ni que deux groupes ethniques ne peuvent pas travailler ensemble pour bâtir quelque chose qui soit mutuellement satisfaisant. Mais il faut avoir conscience que l'Europe fait désormais face à un problème durable. Chez nous, il a duré trois cent cinquante ans… Je pense que les enjeux de ce problème sont encore plus grands que ne le pensent les Européens. »

Christopher Caldwell : « une culture religieuse forte et un système contractuel basé sur la tolérance sont difficiles à concilier parce que, dans une telle rencontre, c'est toujours le côté qui ne veut pas négocier qui a l'avantage. Une religion qui ne doute pas de soi et qui prétend structurer toute l'organisation sociale mondiale, comme l'islam, n'est pas prête à transiger. » 

Christopher Caldwell : « En Belgique, la communauté belgo-marocaine, relativement bien intégrée, affiche un indicateur conjoncturel de fécondité deux fois et demie plus élevé que celui des Belges autochtones. A Bruxelles, où le quart des habitants sont des citoyens étrangers et où plus de la moitié des enfants nés en 2006 étaient nés de musulmans (56 %), les sept prénoms de garçons les plus courants parmi ces nouveau-nés étaient Mohamed, Adam, Rayan, Ayoub, Mehdi, Amine et Hamza. » Boumédienne avait bien dit en 1974 à la tribune de l'Onu que les ventres des femmes musulmanes remplaceront les fusils et les canons pour conquérir l'Europe".

Christopher Caldwell : « Le problème fondamental de l'Europe avec l'islam, et avec l'immigration en général, c'est qu'en Europe, les communautés les plus fortes ne sont, culturellement parlant, pas du tout européennes. Malgré la grande variété de mesures prises pour le résoudre – multiculturalisme en Hollande, laïcité en France, laisser-faire en Grande-Bretagne, pointillisme constitutionnel en Allemagne -, ce problème existe dans tous les pays européens. C'est avec l'islam et l'immigration que l'Europe a un problème et non avec l'usage impropre de certains moyens mis en place pour le traiter. »

Christopher Caldwell : « Il est sûr que l'Europe sortira changée de sa confrontation avec l'islam. Il est bien moins sûr que ce dernier se révèle assimilable. Pour l'heure, l'islam est en meilleure position pour l'emporter à la fois démographiquement, c'est une évidence, et philosophiquement, même si cet avantage paraît moins net. (reproduction)