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07/11/2009

Sortie pluvieuse

 

rainatsea.jpgAujourd’hui, le temps était maussade, le ciel gris, la mer avait une vilaine couleur, mais bon, cela m’indifférait. Mon moral n’était en rien atteint par ce triste environnement.

Je venais de partager un repas avec ma femme et des amis dans un petit restaurant et cela suffisait à mon bonheur. Nous avons fait une ballade à pieds, au bord de la mer, et la pluie nous a surpris au retour. Nous avons simplement hâté le pas pour ensuite nous engouffrer dans la voiture de notre ami, certes mouillés mais bon !

Mon moral n’était en rien atteint par cette situation.

Vous pensez peut-être que je me suis dit « Il y a pire dans la vie ? »

Et bien vous auriez eu tort. Je ne prends jamais comme raisonnement ce genre de comparaison. Non, je ne me compare jamais à une autre situation qui aurait pu arriver ou à d’autres personnes, moins fortunées que moi à cet instant.

De fait, je fais acte de lucidité en acceptant de ne plus me tourmenter au sujet des choses sur lesquelles ma volonté n’a aucune influence. La pluie de cet après midi est de ces choses là.

Ce n’est pas facile, je n’y arrive pas toujours sereinement mais enfin, la qualité de la vie est aussi à ce prix.

La faculté d’apprécier tout à sa juste valeur est l’un des secrets essentiels d’une véritable tranquillité d’esprit, d’une sérénité parfaite. Ainsi, si nos pensées sont joyeuses, nous serons joyeux, si nous pensons à notre misère, nous serons misérables mais attention, si nous nous complaisons dans les récriminations et les gémissements, tout le monde nous évitera.

 « Bonjour, ça va Michel aujourd’hui ? »

« Très bien, merci ! »

« Tu as vu ce sale temps, il pleut ! »

« Il en faut pour la verdure, non ? »

« M’ouais !, c’est vrai, il en faut ! »

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