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11/09/2008

Difficile !

Hier nous étions encore à Paris ! Que dis-je. Nous étions en fait dans la vallée de Chevreuse en pleine nature dans une très jolie maison posée là dans un parc immense et bordée d’une forêt centenaire au moins.
Paris n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres, mais ces quelques kilomètres ne sont parcourus qu’à l’épreuve de bouchons persistants, tenaces et réguliers si bien que le mot « galère » s’y attache très correctement.
Avant hier, mon épouse désireuse de faire quelques achats au Sentier, nous avons mis deux heures vingt cinq pour nous retrouver sur le lieu qui lui permettait de faire « chauffer sa carte bancaire » avec le bonheur de quelqu’un à qui cela arrive deux fois par an.
Pour ma part, je trainais mes pas vers le « trou des halles » et plus particulièrement à la fnac, curieux des nouveautés en matière de photographies, de camescopes et autres imprimantes.
Je regarde, je questionne, je note mais ne dépense aucun centime d’euros. C’est ainsi, quand je suis dans ce quartier c’est ma ballade favorite.
2cfc8e1828cb2205448451ad0df44bcb.jpgEnsuite je suis revenu vers le Sentier et là, sur un banc, je me mis à attendre. A l’heure dite nous nous sommes rejoints et nous sommes allés déjeuner chez un chinois.
Le retour se fît par le RER jusqu’à Chevreuse (45 minutes), où une voiture venait nous chercher pour retourner vers cette « très jolie maison posée là dans un parc immense et bordée d’une forêt centenaire au moins. »
Nous étions exténués, car ce périple nous a appris que ce genre de virée à laquelle nous ne saurions nous soustraire, deviendrait très difficile et exténuant à l’avenir.
Mon épouse avait par bonheur trouvé presque ce dont elle espérait, fort heureusement.
Mais il faut vous dire que cette « très jolie maison posée là dans un parc immense et bordée d’une forêt centenaire au moins. », abrite une délicieuse famille, très accueillante, famille qu’un de mes fils avec son épouse ont su créer et qui fait passer cet éloignement dans la rubrique : « on ne peut pas tout avoir ».
Quand même !!!

L'amertume du vin

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Le poids des mots, le choc des photos !
J’étais dans le TGV revenant cet après midi de Paris avec comme tout un chacun quelques revues destinées à faire passer le temps. Mon épouse m’avait acheté MATCH.
C’est sûr le magazine MATCH ne manque pas à cette profession de foi.
Bien évidemment !
Mais quand même il y a des rapprochements maladroits, témoin cet encart au centre, en pendant de la page de droite qui démontre une fois de plus du tragique de ce monde où finalement se côtoient l’abondance et le plus parfait dénuement.
Je sais dans un même magazine se côtoient les images les plus cruelles et les alarmes les plus pressantes avec le rouge à lèvres qui ne marque pas ou les crèmes de soins « parce que je le vaux bien ! ».
C’est la tragédie humaine faite de désespoirs ou de futilité et je crois bien que malheureusement nous n’y pouvons rien.