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27/10/2007

à Michel comme à Stephanie

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La vie est comme une pièce de théâtre.
On y joue un personnage. On devient ce personnage. On en porte l’habit, l’allure, les pensées, les réflexions, les réactions, les relations avec les autres personnages, le décors, on en subit le déroulement et le sort qui termine la représentation. Puis le lendemain, on recommence : mêmes habits, même déroulement, même décors, même fin. La pièce est bonne ou mauvaise on est heureux ou malheureux. La vie c’est ça !
Parfois même on est comme une marionnette, désincarnée, sans vie, mais manipulée dextrement par des ficelles qu’un despote invisible meut.
Deux attitudes possibles : j’accepte ou je n’accepte pas ! ou encore, je subit ou je ne subit pas !
A ceux qui voudraient changer et qui ne le peuvent pas je donnerai ma façon de voir les choses.
Soyez conscients de votre état, et surtout soyez conscients de la pièce de théâtre que vous êtes en train de jouer perpétuellement.
Examinez tout ce qui se rapporte à cette pièce de théâtre et dites vous : « Je ne suis pas ce personnage, je n’aime pas ce personnage et cette pièce de théâtre n’est pas la pièce de théâtre que je voudrais jouer ».
Examinez tout dans cette pièce de théâtre dans laquelle vous êtes enfermés, entendez bien TOUT !
Ensuite éliminez de votre esprit tour à tour le décors, les personnages présents, l’argument, vos habits, votre maquillage, votre présentation, tout , qu’il ne reste que vous sur un plateau désert, dépouillé, nu.
Puis cherchez le personnage que vous aimeriez jouer dans quelle pièce de théâtre, composez votre nouveau décors dans lequel vous allez vous mouvoir, imaginez vos partenaires et les relations qui vous lierons à eux, changez même d’apparence , rendez vous plus séduisant, adaptez vous à la pièce de théâtre que vous allez jouer enfin, celle qui vous rendra heureux.
Vous vous apercevrez que les relations opèrent sur vous les meilleures choses, vous découvrirez les joies du partage, la joie de donner, celle de recevoir, la joie d’être enfin aimé.
Ainsi je pense que même le changement radical d’apparence et l’effort de séduire vous conduiront directement à échapper à la tristesse d’une vie médiocre. La pièce de théâtre nouvelle, la vôtre, s’écrira alors d’elle-même, le déroulement arrivera sans effort et il vous tardera de recommencer sans cesse le bonheur de vivre.

23/10/2007

Sinistrose

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Nos plus anciens amis habitent à 800 km de nous depuis plusieurs années. Chaque année nous nous rencontrons, soit chez nous soit chez eux. Cette fois ci se fut chez eux. Ce sont toujours des moments rares, des conversations ininterrompues sur l’air du temps, les enfants, la philosophie, et parfois même la politique. Nous échangeons nos expériences et nos croyances parfois avec une vigueur que d’aucun pourrait prendre pour une querelle. Rien de cela. L’amour réciproque que nous nous portons ainsi que le respect que nous nous témoignons fait que jamais nous nous fâcherons pour nos échanges d’idées fussent-elles opposées.
Je dis cela car quelque chose a envahi mon esprit soudain alors que nous étions ensemble. Je nous voyais là réunis dans la joie de se revoir et une pensée tout à fait détestable venait prendre possession de mon esprit : « Nous sommes là, tous les quatre et pourtant la mort inéluctable va emporter l’un de nous. Qui sera le premier ? Quel drame cela sera ce jour là. Bien sûr, ce sera peut-être moi ? Mais si c’est moi, la question de savoir ce que cela sera ne se posera pas à moi puisque je serait mort ! C’est plutôt le cas où ce sera l’un des trois autres ! »
Drôle de question me direz-vous ?
Pensez-y lorsque vous serez avec un groupe de vieux amis et vous verrez ce que cette question a d’étrange et combien elle met mal à l’aise.
En fait, non, n’y pensez pas ! C’est idiot et cela risquera de gâcher votre soirée. Pensez plutôt à en profiter le plus possible.
Enfin, quand même si vous y pensez maintenant que j’ai semé cette idée trouble dans votre esprit, pensez à moi et nous serons au moins deux dans cette vision sinistre.