14/01/2007
Le difficile choix !?
Je viens d’assister sur LCI, au discours d’investiture de Nicolas Sarkosy, discours fleuve de près d’une heure et quart. J’ai été extrêmement attentif à chaque phrase prononcée (pensez, il peut être élu Président de la République, c’est important ? ), et je dois dire que j’ai été impressionné.
Au delà du fait que, comme les autres, il ne pourra conduire toutes ses exigences à terme, faute d’en avoir le pouvoir réel, face à un peuple plus prompt à critiquer qu’à se mettre à l’ouvrage, tout ce qu’il a dit est vraiment digne d’intérêt.
Je suis d’accord sur tout, en ce qui me concerne, ce qui pourrait faire dire à un opposant que son discours est démagogique ! Qu’il ratisse trop large ! Qu’il fait des promesses à n’en plus finir etc…
Mais reste le personnage et là je ne sais pas pourquoi, la confiance n’est quand même pas totale. (encore !)
Si, dire ce qu’il faudrait faire est de la démagogie, tout homme ou femme politique tient aussi un discours démagogique.
Quoiqu’il en soit j’attends de Ségolène Royal un discours aussi précis, avec des intentions aussi nettes, sur tous les points sans exception qui préoccupent les Français.
Je lui souhaite de prendre exemple sur le discours de Nicolas Sarkosy, de s’en inspirer quant à sa structure et d’y apporter sa vision particulière. J’attends cela avec une impatience non dissimulée car je souhaite désigner comme vous, le candidat (la candidate ?) le meilleur pour la France et les Français.
La balle est, si j’ose dire, dans le camp des socialistes. Attendons ! Mais ….pressons !!!
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12/01/2007
l'impossible rencontre !
J’ai été heureux d’apprendre que « eau vive » et « valou » ont été sensibles à mon petit texte assez alambiqué qui concernait les rencontres fortuites.
Pour leur faire plaisir je vais simplement citer un texte de mon ‘maître’ es-photographies, Jean Loup Sieff, qui j’en suis sûr les comblera, dans sa description talentueuse d’un phantasme masculin, qui m’a également investit la tête de nombreuses fois.
Je vous laisse juge et j’ajouterai que probablement ce phantasme existe aussi chez les femmes car nous sommes dans le domaine de l’imaginaire, un peu j’en conviens, délirant !
Mais je vous le demande quel mal y aurait-il à se faire du bien ?
Mais assez de bavardage, voyons un peu comment Jean Loup Sieff, approche ces rencontres éphémères qui le font rêver.
Le 6 février 1978 :
« Le Flore étant fermé pour les vacances, je me retrouve à la terrasse des ‘Deux Magots’.
Je vis, avec toutes les femmes qui passent, des amours complètes et brèves.
Quand je les aperçois, au loin, et que leur silhouette me plaît, c’est immédiatement le début de notre idylle.
Plus elles s’approchent et plus je les aime.
A dix mètres, c’est la passion, à six, la jalousie douloureuse, à quatre, je n’en puis plus, ce sont déjà les déchirements de la rupture, et, lorsqu’elles me croisent, enfin délivré et détendu , je peux leur sourire calmement , elles sont devenues des amies, et nous pouvons échanger le clin d’œil complice de ceux qui ont partagé bien des choses ensemble et qui se souviennent »
Je me souviens qu’adolescent, je m’accrochais parfois au regard d’une fille qui était assise dans le métro en face. Lorsque sa rame, démarrait lentement dans le sens inverse de la mienne, nous échangions alors un bref sourire et je restais désespéré un long moment d’avoir manqué sûrement une jolie aventure.
Je ne pouvais rêver que de cette manière, les rencontres dans ma propre rame tout proche d’autres jeunes filles toutes aussi charmantes, devenaient soudainement banales et privées du charme de l’impossible.
20:25 | Lien permanent | Commentaires (1)