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26/09/2007

Fable promise ... fable due !

86b18951d52322f1f5e326fa224eec07.jpgIl était une fois un petit garçon très curieux de toutes choses qui atteignait sa treizième année et qui se désespérait de voir à la télévision toutes ces guerres dans le monde et toutes les atrocités qu’elles engendraient. Pourquoi le monde est-il si méchant était la question qui revenait sans cesse sur ses lèvres. Personne ne pouvait lui donner d’autre réponse que « c’est comme ça, les hommes sont méchants entre eux et tout prétexte est bon pour qu’ils se donnent une bonne raison à s’entretuer ».
La réponse loin de le satisfaire éveilla en lui le désir d’en savoir plus. Anatole, c’est son nom, entra dans sa chambre et écrivit plusieurs lettres. Le contenu était simple.
« Monsieur le président, je suis un adolescent qui aimerait beaucoup vous rencontrer pour vous poser une question pour laquelle je n’obtiens aucune réponse mais je suis sûr que vous pourrez m’en donner une, c’est pourquoi je serais très heureux d’aller dans votre palais si vous le permettez. Anatole. »
Suivait son nom et son adresse.
Les lettres adressées à tous les chefs d’états furent envoyées par la poste aussitôt.
Les réponses arrivèrent et tous les chefs d’états, alors qu’ils se seraient méfiés d’un quelconque adulte, là, pris de curiosité invitèrent l’adolescent tour à tour dans leur palais.
Toutes ces visites prirent à Anatole beaucoup de temps. A chaque fois il posa la même question :
« Pourquoi faites vous la guerre à vos voisins ?, Etes vous méchants ? »
A chaque fois il reçu la même réponse :
« Ceux-ci nous menacent ! Ce sont eux les méchants ! Et puis, ils ne sont pas comme nous, ils sont différents ! Jamais nous pourrons vivre sur la même terre ensemble !»
A la fin de ses visites Anatole rentra épuisé et déçu.
Il se mis à réfléchir et en arriva à la conclusion que la terre elle-même pouvait peut-être générer tant de haine et de peurs. Il conçut alors un plan audacieux pour vérifier cette nouvelle croyance.
Muni d’un nombre incroyable de petits pots, autant que de pays visités, il repartit courageusement revoir tous les pays visités.
Après plusieurs mois d’errance à travers le monde et ses continents il revint enfin. Dans chaque pays visité, il s’était agenouillé et à l’aide d’une minuscule pelle avait rempli à chaque étape un petit pot de la terre de ce pays, un par pays.
Après s’être reposé quelques semaines il s’enquit d’un énorme vase et y versa ainsi toute la terre de tous ses petits pots en les mélangeant. Cela fini, il prit différentes graines de différentes fleurs qu’il disposa soigneusement, puis il arrosa abondamment le tout.
L’attente ne fut pas longue et bientôt de magnifiques fleurs s’épanouirent dans un mélange incroyable de couleurs somptueuses. On ne se souvint pas de mémoire d’hommes d’avoir pu contempler d’aussi magnifiques fleurs.
Anatole en tira la conclusion que la terre était d’une nature paisible et aimable et n’était en rien dans la folie meurtrière des hommes.
Tristement il se dit que seuls les hommes étaient méchants et que rien n’arrêterait leur folie meurtrière et que jamais ils ne vivraient épanouis ensemble, comme les fleurs du grand vase.

Commentaires

Triste constatation !

Écrit par : Laurence | 27/09/2007

Une belle fable. Anatole a certe fait une triste constatation mais il amène également l'espoir puisque c'est lui, un jeune qui parvient à faire pousser de belles fleurs. La jeune génération a donc peut etre le pouvoir de changer les choses...

Écrit par : julie | 27/09/2007

Bien vu chère Julie, c'est effectivement cela, notre espoir est dans les jeunes générations en espérant qu'ils ne reproduiront pas ce que nous avons fait durant les siècles passés.

Écrit par : spinnaker | 27/09/2007

Les commentaires sont fermés.