01/09/2006
RETROUVAILLES
On ne vit pas tous les jours un événement exceptionnel, parfois même jamais et très rarement de multiples fois.
En ce qui me concerne je viens d’en vivre un ! Un moment de très grande joie !
Je viens de revoir mon frère après une séparation de près de vingt ans ! inouï !
Oui ! Cela arrive dans les meilleures familles. On échange des mots qui dépassent souvent nos pensées, la situation parfois critique nous conduit à le faire et la brutalité de ceux-ci blessent pour un long moment.
Ce fut le cas pour nous.
Mais hier, notre silence s’est rompu de belle manière, en riant et nous avons essayé par des mots, encore des mots et des phrases à reconstruire le passé de chacun qui s’était conduit à l’ombre de nos présences réciproques.
Ce fut un moment inoubliable.
Il m’a semblé tout à coup injuste qu’une telle séparation se fut produite !
Pourquoi ? Mais pourquoi donc ?
Aucune réponse à une telle question et puis restons à ces retrouvailles, après tout n’est-ce pas l’essentiel ?
15:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2006
PAS SI SIMPLE ?
GRRRR…..
« Existe-t-il homme ou femme, enfant, adolescent ou adulte, fils ou fille, mari ou épouse qui n’ait jamais été surpris, peiné, blessé, troublé à l’occasion de relations avec son conjoint, ses enfants ou ses parents ? ».
Et puis,
« Chacun de nous a ses zones d’ombre, nous aimerions les connaître, et sinon les éliminer, du moins les considérer comme un élément familier de nous-mêmes que nous pourrions peut-être amadouer afin qu’elles provoquent moins de ravages.
Nous sommes, en effet, souvent étonnés, alors que nous cherchons à rendre heureux l’un des membres de notre famille, de recevoir pour toute réponse un geste d’humeur, un mot blessant, un silence désapprobateur. Les parents sont généralement des êtres touchants et pleins de bonne volonté, qui font tout ce qu’ils peuvent pour bien élever leurs enfants. Ce n’est pas l’intelligence, l’amour, l’affection, le bon sens qui manquent ….., et pourtant, les résultats sont souvent décevants !
Nous sommes tous assez lucides pour savoir que malgré cette véritable volonté de réussite en famille et dans nos relations avec les autres, nous subissons des échecs fréquents et que nous n’arrivons guère à vivre le bonheur parfait. Nous ne devons donc pas nous sentir coupables de subir des échecs et de vivre des situations négatives, car la vie de famille est complexe : vivre heureux en couple n’est pas évident et réussir l’éducation de ses enfants n’est ni simple ni facile.
En effet, la vie à deux, à trois, à quatre, met en relation des personnalités complexes : le mari et la femme réagissent en fonction de leurs expériences antérieures, vécues dans leurs familles respectives. Chaque enfant réagit en fonction de sa place dans la famille et des évènements vécus selon sa propre subjectivité, avec une sensibilité différente de celle de ses parents et de ses frères et sœurs. Chacun vit selon des critères psychologiques inconnus des autres. Mais nous sommes parfois gênés par l’intrusion dans la vie quotidienne de ces éléments inconnus qui agissent en perturbateurs et provoquent la zizanie : colères, scènes de ménage, passivité ou ‘sur-protection’. Les connaître permettrait de dédramatiser et banaliser des situations difficiles. Il faut d’abord chercher à mieux comprendre quels effets nous faisons sur nos enfants, sans nous en rendre compte, et voir comment nous pouvons rectifier notre comportement : trop autoritaire ? trop libéral ? trop gentil ? trop sévère ? »
Et puis,
« Dans la famille, chaque être humain a droit au respect, et a donc droit à l’expression d’idées, de goûts, de manies qui peuvent être différentes, choquantes parfois mais reconnues comme telles.
La famille est un groupe où chaque membre est différent et peut exprimer sa différence sous réserve qu’il ne mette pas en péril l’existence du groupe. L’enfant doit être informé des normes et des règles du groupe et s’y plier, comme les parents, et tous doivent respecter la personnalité de chacun et permettre son expression. C’est à l’intérieur de ces deux notions que doit s’établir le modus vivendi familial »
M.J. et D. Chalvin (Vivre heureux en famille, Edition ESF)
18:25 | Lien permanent | Commentaires (2)