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28/08/2006

PAS SI SIMPLE ?

GRRRR…..

medium_disputes.gif« Existe-t-il homme ou femme, enfant, adolescent ou adulte, fils ou fille, mari ou épouse qui n’ait jamais été surpris, peiné, blessé, troublé à l’occasion de relations avec son conjoint, ses enfants ou ses parents ? ».
Et puis,
« Chacun de nous a ses zones d’ombre, nous aimerions les connaître, et sinon les éliminer, du moins les considérer comme un élément familier de nous-mêmes que nous pourrions peut-être amadouer afin qu’elles provoquent moins de ravages.
Nous sommes, en effet, souvent étonnés, alors que nous cherchons à rendre heureux l’un des membres de notre famille, de recevoir pour toute réponse un geste d’humeur, un mot blessant, un silence désapprobateur. Les parents sont généralement des êtres touchants et pleins de bonne volonté, qui font tout ce qu’ils peuvent pour bien élever leurs enfants. Ce n’est pas l’intelligence, l’amour, l’affection, le bon sens qui manquent ….., et pourtant, les résultats sont souvent décevants !
Nous sommes tous assez lucides pour savoir que malgré cette véritable volonté de réussite en famille et dans nos relations avec les autres, nous subissons des échecs fréquents et que nous n’arrivons guère à vivre le bonheur parfait. Nous ne devons donc pas nous sentir coupables de subir des échecs et de vivre des situations négatives, car la vie de famille est complexe : vivre heureux en couple n’est pas évident et réussir l’éducation de ses enfants n’est ni simple ni facile.
En effet, la vie à deux, à trois, à quatre, met en relation des personnalités complexes : le mari et la femme réagissent en fonction de leurs expériences antérieures, vécues dans leurs familles respectives. Chaque enfant réagit en fonction de sa place dans la famille et des évènements vécus selon sa propre subjectivité, avec une sensibilité différente de celle de ses parents et de ses frères et sœurs. Chacun vit selon des critères psychologiques inconnus des autres. Mais nous sommes parfois gênés par l’intrusion dans la vie quotidienne de ces éléments inconnus qui agissent en perturbateurs et provoquent la zizanie : colères, scènes de ménage, passivité ou ‘sur-protection’. Les connaître permettrait de dédramatiser et banaliser des situations difficiles. Il faut d’abord chercher à mieux comprendre quels effets nous faisons sur nos enfants, sans nous en rendre compte, et voir comment nous pouvons rectifier notre comportement : trop autoritaire ? trop libéral ? trop gentil ? trop sévère ? »
Et puis,
« Dans la famille, chaque être humain a droit au respect, et a donc droit à l’expression d’idées, de goûts, de manies qui peuvent être différentes, choquantes parfois mais reconnues comme telles.
La famille est un groupe où chaque membre est différent et peut exprimer sa différence sous réserve qu’il ne mette pas en péril l’existence du groupe. L’enfant doit être informé des normes et des règles du groupe et s’y plier, comme les parents, et tous doivent respecter la personnalité de chacun et permettre son expression. C’est à l’intérieur de ces deux notions que doit s’établir le modus vivendi familial »

M.J. et D. Chalvin (Vivre heureux en famille, Edition ESF)

Commentaires

Ouais, pas facile !
Les règles doivent être bien posées et respectées par ceux qui les posent.
D'autant qu'il y a parfois des situations extérieures , le chômage par exemple, auxquelles les parents ne peuvent pas grand'chose et qui les décrédibilisent.

Écrit par : bandarlog | 30/08/2006

La seule chose évidente quand on devient parent, c'est que l'on est des mauvais parents. Une fois ce fait admis, tout deviens plus simple : il faut donner tout ce que l'on peut, en prenant garde de ne pas se laisser submerger. Le fait de rester cohérent et honnête avec soi- même comme avec les autres permets de garder l'équilibre.

Écrit par : Laurence | 01/09/2006

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