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28/09/2016

Profit : où es tu ?

DSC_0127.JPGC'est drôle, en France (peut-être même ailleurs), cette habitude de pavoiser sur des chiffres d'affaires mirobolants obtenus sur la concurrence ? Combien certains chefs d'entreprises se targuaient dans un comportement de grande fierté d'avoir signé une affaire sur un chiffre de quelques millions de francs. Combien encore maintenant, se plaisent de déclarer d'avoir signé une affaire de plusieurs millions d'euros ! Bravo ! Je leur dit bravo ! Mais..., combien cela leur a rapporté ?

Quelle marge nette cela a t'il dégagé ? Car enfin, ce qui compte c'est le bénéfice qu'on en tire, il n'y a pas d'autre intérêt a un contrat signé : on signe pour gagner de l'argent ! Il y a donc les bons et mauvais contrats (Lapalissade !). De nombreux contrats signés dans un contexte économique difficile ne rapportent non seulement rien mais présentent en final des pertes souvent salées.

Lorsque le Président de la République présente avec fierté le fait d'avoir signé un contrat « du siècle » il serait honnête de dire le montant du bénéfice escompté. C'est cette seule donnée qui peut intéresser la France. Moins les français certes. Il est vrai qu'électoralement on souligne avec raison d'ailleurs, que cela va donner du travail et créer de nouveaux emplois à offrir à des milliers de français : c'est indiscutablement vrai !

Mais en perdant probablement beaucoup d'argent à mener telle affaire (pour l'obtenir, on a signé à perte), ce que l'on donne aujourd'hui à ces mêmes travailleurs, il faudra bien le reprendre aussitôt sur de nouveaux impôts pour apurer les pertes (sinon l'endettement de la France ne cessera d'augmenter). Le choix se définit ainsi : je signe sachant que nous perdront beaucoup, mais je signe pour apaiser le monde ouvrier en créant des emplois. Si je ne signe pas, la grogne va s'enfler et ma popularité se dégrader.

Moi, je persiste à dire que l'art de la vente consiste à augmenter ses profits lesquels permettront d'améliorer mon entreprise, de la rendre plus compétitive, et d'engager du personnel pour faire face à de nouvelles commandes. C'est moins éclatant, mais c'est plus sain.

Alors, monsieur le Président, combien la France va t elle gagner en terme de bénéfice net, pour combler notre déficit, sur ces nouveaux contrats pharamineux ? Je vous le demande....

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