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22/02/2015

Le Corso

DSC_0359.JPG Chaque année, bien avant que je m’installe définitivement dans cette ville, existait le corso fleuri au mois de février. Chaque année le thème change. Cette année nous fêtions les vingt ans de son existence. Le char fleuri par des bénévoles donc nous aussi, qui nous était attribué, avait pour thème : Un Américain à Paris ! Neufs chars, neuf thèmes différents. Le temps absolument magnifique aujourd'hui (hier il a plu toute la journée!) a conduit un bon millier de personnes à venir applaudir danseurs, majorettes, orchestres mobiles, cow-boys, j'en passe et des meilleurs. Ce fut une journée faste et enthousiaste. Je n'ai pas photographié tous les chars et les jolies jeunes filles qui défilaient mais seulement le notre, « l'Association du Don de Sang » que nous partagions avec deux autres associations. Est-il meilleure publicité que celle là ? En fait, il serait bien naïf de le croire. Nous multiplions nos messages, la télé nous épaule bien souvent exhortant sans grande conviction à aller donner son sang pour son prochain et en fin de compte une ville de 25000 habitants, la nôtre, ne sait trouver que 40 ou 50 personnes sensibles à tous ces messages et présents le jour des collectes : désespérant ! En fait, aujourd'hui, nous avons pris tout de même du plaisir et nous avons feins d'y croire lorsque le haut parleur a nommé avec force notre association et son but.

 

20/02/2015

Mon palmier

IMG_1440.JPG C'est curieux d'être attaché à un arbre comme je suppose on pourrait l'être d'un animal familier ? Bien sûr c'est différent. En fait, la tristesse de perdre un arbre tient à plusieurs facteurs. Tout d'abord, il s'impose à notre regard chaque jour et à chaque fois que nous passons à proximité. Il nous abrite du soleil ou de la pluie. Son port, sa couleur, sa taille nous invite à l'admirer. C'est un ornement à défaut de nous offrir ses fruits. Nous sommes heureux de sa croissance et nous nous surprenons à dire : il se plaît bien ici, comme s'il pouvait être conscient de cela. Un grand arbre en impose. Le notre était un grand palmier. Il possédait tout ce que je viens de dire. Il était notre ami silencieux discret, ne se faisant remarquer que par sa beauté « Ah ! Votre palmier, quelle merveille ! », disaient ceux qui le découvrait. Ce matin des hommes sont venus armés d'épouvantables tronçonneuses et l'ont tout d'abord défait de sa parure puis l'ont découpés en rondelles pesantes : des insectes répugnants installés dans son cœur pour vivre à leur tour, avait bien avant eux décidé une mise à mort. Voilà pourquoi ce soir la tristesse nous a envahi. Il va vraiment nous manquer. La morale de cette histoire est que la vie tue la vie sans état d'âme...IMG_1450.JPG

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