SPINNAKER

"Les religions font un retour en force, et pas seulement l’islam, parce qu’il y a une quête de sens. Face à cela, le risque aujourd’hui, c’est de mettre la laïcité au service du dialogue interconfessionnel. Or la laïcité, ce n’est pas un œcuménisme. C’est une organisation de la République dans laquelle on sépare ce qui relève de l’intérêt général des religions, des puissances dogmatiques. C’est une société dans laquelle les citoyens se rassemblent pour décider des lois qu’ils veulent se donner, sans aucune onction divine. La laïcité a une dimension émancipatrice. Elle permet aux individus de conquérir leur liberté. Je constate que ce message-là a été perdu de vue et c’est très inquiétant. On ne cesse de parler de la laïcité comme quelque chose de liberticide, alors qu’au contraire c’est libérateur. Je rappelle que le combat pour la loi de 1905 a été un combat musclé. D’ailleurs, je ne suis pas convaincu qu’aujourd’hui on voterait cette loi. On a oublié que la laïcité a été un combat, et qu’elle reste aujourd’hui un combat."  Daniel Keller

Donald Trump aurait déclaré que "si Saddam Hussein et Kadhafi étaient encore au pouvoir, le monde aurait été un meilleur endroit.... Parce que ce qui est venu à la place, est pire encore".

Pas faux.... encore que ni les uns ni les autres sont satisfaisants ! Donc entre deux maux, lequel choisir ?

Enlevez toute religion agissante dans les affaires d'un pays et vous aurez un début de réponse satisfaisante..., je pense.

 Prenez un groupe de 1000 personnes et bien, environ 10 pour cent seront à l'écoute des gens et se manifesteront physiquement pour leur venir en aide lors de catastrophes naturelles importantes. Les personnes qui donneront par contre, avoisineront au mieux les 30 pour cent. Ceux qui ne se déplaceront pas, ne donneront ni affaires, ni argent, ceux là constituent malheureusement la forte majorité. Ces pourcentages constituent une constante..., une loi.

Mandelieu, ville sinistrée (entre autres ville de la région), lors du dérèglement climatique ayant engendré ces inondations boueuses sans précédent, a subit cette constante, cette loi. Il se trouve bien heureusement que nous avons pu répondre à la quasi majorité des cas, aidés en cela non seulement par les bénévoles mais également par les services mis en place par la mairie, les jeunes pompiers et quelques associations très actives.

Personnellement je connais très bien des personnes aisées qui ne se sont en rien manifestées, leur seule participation se résumant par cette phrase « c'est affreux ! ». Bien sûr vous pensez sans doute « Et toi qui parle ainsi, tu étais où ? », Ne vous inquiétez pas j'étais impliqué avec mon épouse (plus, elle !) c'est pourquoi je puis témoigner.

Et puis il y a les cloportes, les gens qui n'ont eu aucun dégât, qui ne sont même pas de la commune venant de l'arrière pays fouiner dans nos stocks et qui exigent avoir leur part de vêtements, de nourriture etc..., contestant le fait que nous devons servir en priorité ceux qui ont absolument tout perdu !

Et puis il y a les exceptions tel cet homme qui nous demande ce dont on a besoin, à qui l'ont dit : du lait, des gâteaux et des bonbons pour les enfants. Il dit bon, puis s'en va. Quelque temps plus tard, il revient avec un caddie rempli à bord de packs de lait, des gâteaux et des bonbons. Tel autre personne à qui l'ont répond de l'huile et des produits d'entretien et qui rapporte 15 bouteilles d'huile et les litres de lessive.

Quelques personnes, comme celle là, ont été incroyables, mais là, le pourcentage reste très très faible. Finalement cette constante s'avéra suffisante bien que tout ne soit pas encore fini pour les plus touchés.