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16/04/2010

Regarde moi et je te dirai qui tu es

ombre.jpgRegardez un visage. Regardez attentivement. Que voyez vous ?

La question peut à la fois être futile ou non. C’est souvent grave. Tout dépend de ce en quoi la rencontre vous engage.

J’ai vu, interviewé plusieurs centaines de personnes et dans ces rencontres, d’où il devait sortir une évaluation, mon regard s’inscrivait dans la question : Qui êtes vous ?

Du genre observateur, étant par nature photographe, j’ai toujours essayé de percer ce mystère qu’est un regard, une attitude, une inflexion de voix et bien d’autres réactions. Qui êtes vous ?

J’ai pour cela utilisé la Programmation Neuro Linguistique (PNL)

Est-ce qu’un physique s’accorde avec une personnalité ? Est-ce à l’inverse qu’une personnalité est trahie par un physique ?.

Il y a un corps qui occupe l’espace. Il y a un cerveau qui se cache derrière des yeux. Oui les yeux. Tous les animaux par exemple, de face, en situation d’évaluation ou d’affrontement vous fixe dans les yeux. Avez vous remarqué qu‘un chien, par exemple, ou un chat, votre chat vous dévisage lorsqu’il s’adresse à vous. Vous jouez avec votre chien il essaye de saisir ce que vous allez faire et pour cela il vous fixe droit dans les yeux. Il en est de même du serpent et de bien d’autres animaux beaucoup moins familier.

Donc la seule porte d’entrée avec le cerveau sont les yeux et bien sûr leur langage particulier que véhicule le regard.

Il peut y avoir ce salaud à la gueule d’ange, cette femme à qui « on donnerait le bon Dieu sans confession » et qui sont la pire engeance qu’est portée la terre. Il y a des gens simples qui sont simples, des hommes bons et désintéressés qui sont bons et désintéressés.

Est-ce que l’examen attentif d’un visage peut dévoiler la véritable personnalité qui se cache derrière ?

La question reste sans réponse absolue car trop de paramètres interviennent quoique très souvent les personnes qui vous abordent tombent le masque et se dévoilent tôt ou tard, tant il est vrai que « cachez le naturel, il revient au galop ».

12/04/2010

Pour ne rien dire..., mais écrire !

page blanche.php.jpgJe pense que rien n’est plus difficile que de se forcer à faire une tâche lorsqu’on n’en ressent pas le courage. D’ailleurs à l’évocation de ce que je viens d’écrire, là, maintenant, je me souviens d’avoir eu le plaisir de rencontrer le grand chansonnier Léo Campion il y a bien longtemps. Maître Histrion, comme il se nommait avec humour. Quelle voix il avait et qui résonne encore en moi. Oui, il disait, paraphrasant cette vieille maxime qui dit : « Ne jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même. » cette sentence bien à lui : « Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire le surlendemain. ».

Ainsi je remets souvent (trop souvent ?), à plus tard, l’écriture de quelques textes sur mon blog. Textes péniblement sortis d’une imagination fatiguée faute d’inspiration (ou serait-ce de la paresse ?). Mais le surlendemain arrivant je remets au surlendemain suivant. J’avoue que j’en ai presque honte (presque seulement, faut tout de même pas exagérer !).

Bref, je n’ai pas la panne de la feuille blanche, mais celle de l’écran vide et bien blanc devant des yeux grands ouverts.

Pourtant, me direz vous, il y a plein de choses à dire, donc à écrire. Voyez l’actualité. Le politique est source de colère ou de railleries, rarement de joies. La télé également pourrait alimenter mon cerveau affligé par un journal télévisé, le fameux vingt heures par exemple, si ce n’étaient leurs stupides débats ou tables rondes qui suivent aussitôt et qui me coupe l’herbe sous le pied. Tout est dit ou presque. Le pour, le contre, et même le non défini. Difficile alors de surajouter quelque chose digne d’intérêt. Il y a bien, les petites choses de la vie. Là, peut-être, peut se dessiner une quelconque philosophie utile au genre humain. Mais je présume qu’il ne soit pas trop réceptif, le genre humain, à mes futiles élucubrations. Alors il ne reste que je n’écrive que pour moi, pour me faire travailler les méninges, comme dirait mon excellente épouse : « c’est bien que tu écrives, ça te fait travailler la tête ! ». Ecrire pour la mise en idée, écrire pour écrire, j’allais dire pour griffonner quelque chose et se poser là, devant un écran blanc qui demande à être souillé, violé et qui appelle mes blessures.

En fait, mine de rien je viens d’écrire à partir de futilités, ces futilités que certains nomment philosophiques et que d’autres moins dupes, nomment élucubrations stériles.

Je m’en fout ! J’ai écrit ne vous en déplaise…., pour me faire travailler la tête !

J’ai rempli mon contrat et ce n’est déjà pas si mal. Demain sera autre jour et peut-être autres élucubrations. Moi je dois écrire mais vous, vous avez la chance si vous le voulez de ne pas me lire. Veinards !