14/11/2008
Il y a des jours comme ça ...
Demain nous devons partir à Biarritz. D’habitude, nous nous rendons de Cannes, proche de là où nous sommes, à Biarritz en auto. Là, nous avions décidé de prendre l’avion et comme nous regardons notre porte monnaies, nous avons acheté nos billets Nice-Biarritz depuis deux bons mois. Erreur !!! Tout d’abord, Air France, le bien nommé, nous a joint par téléphone pour nous dire que malheureusement cette ligne directe jusqu’à présent assurée n’était désormais plus assurée. Surprise ! Alors notre interlocuteur ajoute dans la foulée « mais vous pouvez aller à Biarritz en changeant à Lyon et comme nous sommes fautifs de cet inconvénient, ce sera le même prix !» (quand même !). A contre cœur nous avons accepté, y aller en voiture ne nous plaisait pas. Mais voilà. Les pilotes d’Air France ont décidé de faire grève et notre périple est de ce fait grandement menacé. Appel sur appel, on ne peut prétendre à l’heure qu’il est d’être sûr d’arriver à destination : « Appelez demain matin vers 6 heures nous vous dirons si ces vols seront assurés ».
Alors demain à 6 heures, debout et prêts à partir, nous téléphonerons pour savoir si oui ou non nos vols seront assurés. Si c’est non, nous sautons dans la voiture et en route pour faire nos 820 km ce que nous ne voulions pas. En ce qui concerne nos billets, ils seront remboursés qu’à la condition d’une annulation de vol.
C’est ça les grèves, ce sont toujours les usagés qui en font les frais !
Pour une fois que nous voulions prendre l’avion !
Bien sûr me direz vous, il y a plus grave situation que la nôtre. C’est certain, mais les usagés ne sont quand même pas responsables des problèmes que peuvent avoir les employés avec les employeurs. Dans cette triade employeurs, employés, usagés, ces derniers dont nous faisons partie, sont pourtant les seuls à pâtir des situations conflictuelles : c’est anormal ! C’est bien vrai que nous sommes pris en otages, et cette situation paraît naturelle à tous. Moi, je trouve cela parfaitement illégal. Le public n’est pas une marchandise, une chose manufacturée. Faire grève et arrêter l’outil de production, soit. Véhiculer des personnes (métro, chemin de fer, avion) devrait être soumis au respect du service à personne ayant payé légalement pour obtenir le service vendu.
Un jour que j’émettais un avis à propos des grèves de la SNCF en disant :
« Assurez le transport normalement, bon sang et ne faites pas payer les voyageurs, qu’ils soient transportés gratuitement, le manque à gagner de la SNCF pourrait peser lourd dans vos négociations ? »
On me rétorqua que ce n’était pas possible :
« On ne peut pas faire ça parce que le billet atteste que vous êtes bien dans le train et en cas d’accident ferroviaire vous êtes couverts, alors que sans billet vous ne pouvez légalement prouver que vous étiez dans le train et donc pas assuré » Fallait y penser ?
Demain il fera jour, nous verrons bien !
21:16 | Lien permanent | Commentaires (1)
10/11/2008
La Bourse ... ?
Je ne résiste pas ...
Une fois dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10 $ chacun.
Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes. L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.
Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$.Les villageois recommencèrent a chasser les singes. Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.
L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.
L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des achats.
L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit :
« Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez lui vendre à 50$. »
Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes.
La nuit venue, l'assistant disparut. On ne le revit jamais, ni lui ni son patron,
Seulement des singes qui couraient dans tous les sens dans leurs cages.
Bienvenue dans le monde de la bourse !
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)