Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/10/2008

Salivons un peu !!!

6945_1.JPGJ’ai en main un livre sur le Salon d’automne de la Gastronomie en 1927 !
Je le parcours parce que ce soir j’ai tiré ce livre un peu oublié, dans notre bibliothèque.
Ce livre m’a été offert par un ami, chef étoilé, aujourd’hui à la retraite alors qu’il venait un soir dîner avec nous et quelques amis gourmets, l’an passé.
J’avoue que je savoure ce retour en arrière de l’entre deux guerres parlant de la gastronomie française, haut lieu de notre fierté bien éloignée encore de notre restauration rapide créatrice d’obèses avides et grossiers.
Ce livre va de chapitres en chapitres comme autant de régions avec leurs recettes fameuses et leurs meilleurs vins en quelques deux cents pages de rêves simples et joyeux.
J’ai au gré de ma lecture retenu deux recettes simples et détestant être seul à saliver, je me suis dit qu’il n’y avait aucune raison pour qu’à votre tour la salive vous vinces pas aux lèvres.
La première est dans le registre salé ?
Carbonate de veau « Louis Philippe »
Pour six personnes, prenez un morceaux de rouelle de 1500 grammes.
Coupez la viande en deux, dans le sens de la longueur.
Vous préparerez une farce avec 100 grammes de mie de pain, 200 grammes de poitrine fraîche hachée, deux œufs entiers, sel, poivre. Vous placez cette farce entre les deux moitiés du morceaux de veau et vous ficelez.
Saupoudrez de farine et faites revenir dans le beurre.
Un peu d’eau, au mieux du bouillon.
Il faut environ deux heures de cuisson douce. On peut au bout de la première heure jeter dans la sauce une vingtaine de petits oignons préalablement dorés dans la poêle.
(Dimanche 11 décembre 1927).

La seconde est du domaine du sucré.
Sablé de Trouville :
Vous faites une fontaine avec :
600 grammes de farine dans laquelle vous mettez 200 grammes de sucre, 3 grammes de sel environ, 1 œuf entier, 400 grammes de beurre, un peu de vanille.
Bien sabler votre pâte afin de la bien mélanger. Etalez.
Découpez à l’emporte pièce rond ou éventail. Four moyen.
par G.Gresly (chef de la Maison Henri Syda) (décembre 1927)

Bon appétit !

30/09/2008

Bric à brac

Photos_de_septembre_045.jpgParaphrasant le poète Jean Richepin qui écrivait :
« Voici venir l’hiver tueur de pauvres gens »,
pour adapter ce propos à l’évènementiel :
« Voici venir la crise, tueur de pauvres gens ».
Serons nous sévèrement touchés ? Ceux « qui savent » nous démontrent le contraire, la France sera partiellement épargnée et surtout ne paniquez pas. Ben voyons !
Le commandant du Titanic devait certainement tenir ce langage à ses passagers, qui ont bien bu le bouillon.
Que faire ?
Je connais des personnes de ma famille qui ont spéculé sur le fait que le taux des prêts à la construction augmenterait d’une manière significative et ce faisant ont fait le choix d’user à fond des capitaux bancaires, pensant qu’une dévalorisation de l’euros leur serait favorable.
Là, ils ont eu raison.
Que dire d’autres ?
Ah oui, j’ai suivi à la télé une émission très instructive sur les difficultés que rencontrent les agences immobilières et certaines ne voulant pas mettre la clé sous le paillasson vendent de superbes villas et appartements de standing aux Etats Unis dont le marché immobilier est singulièrement pollué par les crédits à tout va.
Si vous voulez acheter à bas prix de superbes résidences en Floride, ne vous gênez surtout pas, le marché sur la France est prospère, les promoteurs Américains souhaitant avant tout récupérer leurs billes.
Malheur pour certains, bonheur pour d’autres ! (ça équilibre)
Et puis, et puis,…
La rentrée pour le moins surprenante de Ségolène Royal, très drôle en tout cas,
Deux amies s’aimaient d’amour tendre, en secret (ça fait chaud au cœur),
De bonnes notes pour mes petits fils (bravo),
Un fou rire de ma grande petite fille …(pas au bon moment),
Des cervicales en compote, (ça fait très mal),
Un tendon d’Achille douloureux, (ça fait mal aussi, mais moins),
Les soixante dix ans d’un ami très cher (il ne les fait pas …mais non, mais non !)
Des disputes par ci, par là (un couple c’est ça),
Bref, la routine quoi.