14/11/2007
Effets pervers !
Vous avez dit « Effets pervers » ?
Je n’ai jamais été un passionné par la lecture des journaux.
En fait je n’ai jamais pu réussir à lire les journaux quelques qu’ils fussent, de droite ou de gauche, techniques ou littéraires, et bien d’autres encore. Si, peut-être une BD, dans la première partie de ma vie. Mon père ce héros …, bref, dis-je mon père, voyant que son fils aîné se comportait plus que bien à l’école voulut me faire plaisir en m’abonnant à une revue et me donna le choix entre deux titres : « Science et Vie et Spirou ? ».
Il me demanda de bien y réfléchir car, dit-il « Ce sera l’une ou l’autre ».
De mémoire, même si d’habitude on peut considérer que j’ai toujours décidé vite, jamais ma décision ne fut plus prompte pour un tel choix : « Papa, c’est décidé, ce sera Spirou ! »
Tout au long de ma vie professionnelle j’ai snobé « Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, France Soir, … mais j’ai tout de même jeté un œil aux Echos, pour avoir un avis sur la France économique et sociale du moment ».
Je dit cela parce qu’en ce moment je suis abonné au « Courrier International » et que l’idée de ma note de ce soir se trouve dans la substance de ce journal, cette semaine.
Vous avez dit « Effets pervers » ?
Je suis tombé en arrêt devant un titre page 17 intitulé :
« Nourriture ou carburant, il faut choisir »
Il faut dire que l’essentiel du n°888 est consacré à « Très chère nourriture »
Je vous explique. Par exemple prenons le cas de la Russie, on peut lire notamment que dans un avenir proche, la première usine russe d’agrocarburant devrait transformer environ 1 million de tonnes de céréales par an afin de faire rouler les véhicules. Pendant ce temps les Européens consacrent désormais les meilleures terres à leur principale matière première, le colza (également un agrocarburant de choix), alors qu’auparavant ces terres servaient à y récolter du blé. Cela entraine, comme vous pouvez le penser, une baisse de la production de blé dans les pays de l’Union Européenne, provoquant inévitablement une hausse des prix du blé !
Pour en revenir à la Russie (valable pour d’autres pays), l’augmentation de la demande en Europe de l’ouest à frappé les Russes de plein fouet, puisque malgré tout, nos producteurs de blé font leur possible pour l’exporter, à un prix élevé qui fait, par exemple, qu’en Russie le prix du pain à fait cette année un bond de plus de 20 %.
Mauvaise nouvelle pour tous les pauvres de ce pays d'autant plus cette folle création d'usine fonctionnant au blé, qui amplifie ce processus de rareté.
C’est je crois, une bonne utilisation de cette expression : « L’effet pervers ».
D’un coté on semble trouver une solution au problème de la rareté du pétrole et de l’effet de serre mais qui se paye d’un autre coté d’un accroissement de la famine des populations les plus démunies.
Stimulée par les agrocarburants et la consommation asiatique, la demande de céréales est désormais supérieure à la production. Résultat : les prix explosent. Au détriment des plus pauvres.
« L’effet pervers ».
Je n’ai jamais été un passionné par la lecture des journaux.
En fait je n’ai jamais pu réussir à lire les journaux quelques qu’ils fussent, de droite ou de gauche, techniques ou littéraires, et bien d’autres encore. Si, peut-être une BD, dans la première partie de ma vie. Mon père ce héros …, bref, dis-je mon père, voyant que son fils aîné se comportait plus que bien à l’école voulut me faire plaisir en m’abonnant à une revue et me donna le choix entre deux titres : « Science et Vie et Spirou ? ».
Il me demanda de bien y réfléchir car, dit-il « Ce sera l’une ou l’autre ».
De mémoire, même si d’habitude on peut considérer que j’ai toujours décidé vite, jamais ma décision ne fut plus prompte pour un tel choix : « Papa, c’est décidé, ce sera Spirou ! »
Tout au long de ma vie professionnelle j’ai snobé « Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, France Soir, … mais j’ai tout de même jeté un œil aux Echos, pour avoir un avis sur la France économique et sociale du moment ».
Je dit cela parce qu’en ce moment je suis abonné au « Courrier International » et que l’idée de ma note de ce soir se trouve dans la substance de ce journal, cette semaine.
Vous avez dit « Effets pervers » ?
Je suis tombé en arrêt devant un titre page 17 intitulé :
« Nourriture ou carburant, il faut choisir »
Il faut dire que l’essentiel du n°888 est consacré à « Très chère nourriture »
Je vous explique. Par exemple prenons le cas de la Russie, on peut lire notamment que dans un avenir proche, la première usine russe d’agrocarburant devrait transformer environ 1 million de tonnes de céréales par an afin de faire rouler les véhicules. Pendant ce temps les Européens consacrent désormais les meilleures terres à leur principale matière première, le colza (également un agrocarburant de choix), alors qu’auparavant ces terres servaient à y récolter du blé. Cela entraine, comme vous pouvez le penser, une baisse de la production de blé dans les pays de l’Union Européenne, provoquant inévitablement une hausse des prix du blé !
Pour en revenir à la Russie (valable pour d’autres pays), l’augmentation de la demande en Europe de l’ouest à frappé les Russes de plein fouet, puisque malgré tout, nos producteurs de blé font leur possible pour l’exporter, à un prix élevé qui fait, par exemple, qu’en Russie le prix du pain à fait cette année un bond de plus de 20 %.
Mauvaise nouvelle pour tous les pauvres de ce pays d'autant plus cette folle création d'usine fonctionnant au blé, qui amplifie ce processus de rareté.
C’est je crois, une bonne utilisation de cette expression : « L’effet pervers ».
D’un coté on semble trouver une solution au problème de la rareté du pétrole et de l’effet de serre mais qui se paye d’un autre coté d’un accroissement de la famine des populations les plus démunies.
Stimulée par les agrocarburants et la consommation asiatique, la demande de céréales est désormais supérieure à la production. Résultat : les prix explosent. Au détriment des plus pauvres.
« L’effet pervers ».
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