SPINNAKER

Avant hier, j’étais en voiture avec mon épouse (je préfère dire mon épouse plutôt que ma femme car ce second titre présuppose qu’elle m’appartient et je me refuse à penser qu’un être humain puisse m’appartenir… je meuble, je meuble, et c’est un clin d’œil pour mon amie Anne Marie )
Bref, en voiture disais-je, lorsque j’aperçois alors que j’étais stoppé au feu rouge, une femme apparemment de mon âge, traversant péniblement dans les clous juste devant nous.
Visiblement atteinte dans son corps elle nous a émus. Quelle tristesse !
C’est à ce moment que j’ai eu cette phrase philosophique de quatre sous mais ô combien profonde :
« Finalement je préfère mourir en bonne santé que malade ! »