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30/04/2006

Nostalgie

Ces temps-ci je suis nostalgique !
Je me souviens des temps éloignés lorsque j’étais jeune. Tenez lorsque j’avais treize ans. Nostalgique, je le suis également parce que je viens de parcourir des livres de photographies de maîtres tels que Robert Doisneau, Willy Ronis, ….
Leurs images me renvoient à un passé qui me paraît anachronique, voire inesthétique, tant les vêtures étaient tristes à cette époque. Il est vrai qu’ils n’étaient jolis jolis mes vêtements gris, mais qu’importe nous étions grosso modo tous habillés à la même enseigne si j’ose dire. Et alors ? Les marques n’étaient pas voyantes mais restaient discrètes à l’intérieur des vêtements et nos chaussures étaient anonymes, comme nos pulls ou nos chemisettes d’ailleurs.
Nous n’étions jamais envieux de ce que portaient nos camarades, nous nous ressemblions trop et de fait, le racket n’existait pas. Un peu de chapardage au niveau des crayons, des gommes…
Je ne me souviens pas d’un camarade rentrant chez lui sans son blouson ou autre vêtement qui lui aurait été extorqué par la force.
Ce n’est pas ça qui était important, c’était notre joie de vivre, et si dans les cours de récré nous échangions parfois quelques coups de poing, il n’y avait jamais un couteau ou une arme quelconque dans nos poches.
Nous respections nos maîtres et si par malheur nous rentrions avec une annotation de notre dissipation durant les cours, nos pères n’allaient pas casser la figure au maître d’école mais nous prenions sûrement une gifle ou la suppression d’un quelconque divertissement en signe d’adhésion de la famille avec le maître.
Les notes non plus n’étaient jamais contestées par les familles.
Les devoirs étaient faits le soir chez soi, seul ou avec les parents et seule la radio égayait notre univers. Pas de télé ! Pas de violence entrant dans les maisons ! Aucun mauvais exemple !
Pourtant nous n’étions pas des moutons, nous étions souvent dissipés, joueurs, chahuteurs, des jeunes quoi, mais jamais arrogants, car l’école était un lieu de respect.


De plus, la drogue nous était totalement inconnue. La cigarette fumée dans un lieu discret faisait partie de nos grands secrets.
Quand je revois les images des classes sur ces livres et que je compare avec ce que nous voyons à la télévision sur ce sujet, je suis effaré et très triste.
Essayez de regarder une classe photographiée par Doisneau ou Ronis, regardez la bien et vous verrez la différence. Je vous y invite.Vous n’y verrez que des gamins bien dans leur âge et une certaine homogénéité.
C’est ça ! Voilà pourquoi je suis nostalgique, c’est parce que j’ai ressenti, à mon insu, à la vue de ces images des gamins bien dans leur âge, ce que je ne vois plus maintenant.

25/04/2006

Hommes politiques face au Principe de Peter !

La politique aussi est régit par le fameux ‘Principe de Peter’

Je cite un extrait très bien écrit et complet décrivant le Principe de Peter
« Lorsque Laurence J. Peter énonça pour la première fois son fameux « principe », en 1969, il déclara sans modestie vouloir fonder rien moins qu'une nouvelle science : la « hiérarchologie » ou « science de l'incompétence au travail ». La suite prouva que son projet n'avait rien de présomptueux tant l'incompétence gagne du terrain dans les appareils politiques, les administrations, les armées, les syndicats, les églises ou les états-majors des entreprises. Les constatations empiriques sur lesquelles se fondait Peter étaient les suivantes : dans une organisation quelconque, si quelqu'un fait bien son travail, on lui confie une tâche plus complexe. S'il s'en acquitte correctement, on lui accordera une nouvelle promotion. Et ainsi de suite jusqu'au jour où il décrochera un poste au-dessus de ses capacités. Où il restera indéfiniment.

> Application : Le « principe de Peter » a deux importants corollaires. D'abord, dans une organisation, le travail est réalisé par ceux qui n'ont pas encore atteint leur niveau d'incompétence. Ensuite, un salarié qualifié et efficace consent rarement à demeurer longtemps à son niveau de compétence. Il va tout faire pour se hisser jusqu'au niveau où il ne sera plus bon à rien ! »

Transposez cet édifiant principe en politique et peut-être avez vous la réponse de ces incuries qui nous promènent de Droite et de Gauche....

C'EST BIEN LES MËMES !

Ce matin j’écoutais France Inter et c’était Fabius l’invité de cette matinale.
Bien sûr comme tous les autres il sait ce qu’il faut faire n’en doute pas et ceci dans chaque situation.
C’est fou, avoir été au pouvoir, n’avoir rien fait de grand en particulier, se vanter que c’était quand même bien mieux, et là, miracle on apporte le sac aux résolutions de problèmes.
Mais c’est facile ! Ben alors !
C’est pareil pour la droite quand elle n’était pas au pouvoir. C’est pareil !!!
Je ne tape pas sur un clan politique en particulier mais sur les deux !
Finalement la situation la plus confortable est d’être dans l’opposition.
Mais ça, tout le monde le sait.
Et pourtant il n’empêche que ceux qui sont dans l’opposition veulent le pouvoir ?
Il faut être con ? non ?
La gauche comme la droite vous dis-je !
« Mais qu’allaient-ils donc faire dans cette galère ? » Pourrait-on se dire alors que bien au chaud ils pourraient vitupérer sans risques. Ah les fourbes !
Pendant ce temps Ségolène Royal complètement surprise de tant de popularité a choisi de n’en pas trop dire. Elle fait bien ! C’est ou une faiblesse ou une stratégie ?
En fait pourquoi j’écrit cela, ce n’est pas pour critiquer quelqu’un(e) en particulier, tant le singulier, en l’occurrence paraît déplacé, mais pour rappeler quelques phrases significatives.
L'une de ses fameuses phrases que je vous donne en exemple (rassurez vous il y en a d'autres) :
« Quelle stratégie allons nous mettre en œuvre pour contrer la droite (ou la gauche) ? »
Cette phrase en dit long sur les préoccupations de nos politiques qu’ils soient de gauche (ou de droite) !
Non ?
Vous n’avez pas le sentiment que nos problèmes passent dans les affaires secondaires ?
Clairement il s’agit de gagner le pouvoir de gouverner, ensuite on verra bien !

La deuxième phrase ne s’inscrit pas dans ce qui se précède mais je l’ai trouvé très percutante et elle donne à réfléchir. Une sorte de cerise sur le gâteau.

Un auditeur intervenant l’a prononcée. C’était un chef d’une petite ou moyenne entreprise, ce qui paraît en plus très étonnant, vous verrez, mais que l’on reçoit comme un coup de poing. Jugez plutôt :

« Lorsqu’on travaille il faut avoir la fierté de son salaire, or si l’on gagne 6000 fr par mois on ne peut pas être fier de son salaire, donc de son travail »

C’est pas beau ça ? Il souhaitait dans son intervention obtenir moins de charges des plus petits niveaux, de manière à augmenter les salaires les plus bas.
Ah, la politique arrive tout de même et c’est là une de ses qualités, à animer le paysage français, afin que nous puissions en rire pour n’en pas pleurer.