SPINNAKER

Le Bac ? L’Université ? Pour quel métier ?
Voyons.
Je suis chef d’entreprise et je veux recruter. Bien.
Il se présente un bac +++ ?
Puis un universitaire ?
Que vais en faire ?
J’ai besoin en fait d’un comptable ou d’un ouvrier spécialisé, d’un magasinier ou d’un agent technique ou pour étoffer mon staff du personnel, un administratif ou encore un professionnel de la communication.
Le Bac ? L’Université ? Pour quel métier ?
Si, peut-être l’enseignement ou la recherche !
En fait cela tient pour beaucoup à la prétention des familles.

« Votre fils fait quoi exactement ? »
« Actuellement il va avoir Bac + 6 »
Mazette !
Bac + 6, quand même !!!
« Et le vôtre ? »
« Ah ! Le mien il a eu son CAP d’électricien et il passe cette année son Bac professionnel ! »
« Ahhhhhhhhhhh !!! Le pauvre ! (beurk, beurk, beurk, …)

Mais non, pas le pauvre ! Mais non, pas beurk !

En fait ce garçon va trouver du travail et si l’envie lui dit et s’il en a la compétence, il pourra se mettre à son compte et faire sa vie bien plus facilement que le sur-diplômé incasable.
L’école, (terme générique ici) avec son caractère multi-connaissances n’est pas adaptée à répondre à la vraie demande des entreprises. Les entreprises veulent des personnes adaptées à leur demande, même si elles acceptent souvent de former. Cependant pour former quelqu’un à une tâche à remplir, encore faut-il qu’il en ait les rudiments lui permettant d’évoluer assez rapidement.
Dans les Ecoles Professionnelles ces rudiments existent, pas toujours remis au goût du jour, mais ils existent.
Les entreprises recherchent de vrais professionnels, c’est comme ça !
Pas des « traînent-savates-imbus-de-leur-personne » bardés de diplômes inutiles !
Alors je repose la question ?
Le Bac ? L’Université ? Pour quel métier ?
Si, peut-être l’enseignement ou la recherche ! Ou l’Administration ?
On en revient toujours aux mêmes cibles !
C’est pourquoi il serait de plus en plus indispensable que l’Université mais aussi les Ecoles Professionnelles se rapprochent de l’entreprise afin de mettre en évidence les exigences du monde du travail.

les mauvais mots entraînent les mauvais maux !

Anecdote :

Monsieur et Madame Durand se préparent pour se rendre à la plage.
Monsieur : « chérie, sais-tu où se trouvent mes lunettes de soleil ? »
A cette question, une seule et unique Mme Durand peut répondre de multiples façons.

En voici quelques exemples :

Mme Durand :
« Elles sont posées sur le secrétaire dans ton bureau, je les ai vues ce matin ».
Ou : « Si tu rangeais tes affaires, tu saurais où elles se trouvent ! »
Ou : « Avec toute la peine que je me donne pour toi, tu trouves encore le moyen de me déranger pour ça ! »
Ou : « Ne te déranges surtout pas mon chéri, je ne suis pas loin, je vais te les chercher. »

En lisant ces différentes attitudes nous pouvons placer dans le temps ces différentes réponses.
Ainsi les trois premières réponses font état d’une relation de longue date. Elles ne diffèrent que selon l’état de l’humeur du moment, avec une mention spéciale pour la première qui se veut positive et adulte sans pour autant exagérer l’aide à apporter au pauvre Mr Durand.
Mais enfin il n’y a rien à dire.

La troisième réponse à sa question, témoigne d’une relation toute nouvelle. En voyage de noces par exemple ou les quelques mois qui suivent. Reconnaissez que c’est une attitude extrêmement rare et quasi inexistante dans un couple qui a déjà quelques années de vie commune. Il faut des conditions de bonheur telles de la part de Mme Durand pour qu’elle choisisse cette troisième réponse, qu’elles sont plus qu’improbables.

Ce petit discours pour qu’on se souvienne que dans un couple la qualité des relations se révèle à la façon de répondre à l’autre.

Pendant que je suis sur ce genre de remarques prenons tous l’engagement formel d’éliminer de notre vocabulaire au moins quatre mots de la langue française. D’ailleurs ne soyez pas atterrés ! Vous communiquerez parfaitement - mieux même, – sans ces mots catastrophiques.
C’est même le bonheur que je vous offre gratis en vous donnant ces mots secrets qui vous pourrissent la vie.
Non, non, ne me remerciez pas ! Où plutôt je vous demande quelque chose, .... c'est de prendre l’engagement tous les deux qui me lisez, de ne plus jamais utiliser ces mots de votre vie !
Vous voyez je ne suis pas intéressé, je veux simplement votre bonheur !
Ces mots les voilà !
Ce sont : toujours, encore, jamais, et nul !
Combien de phrases comportant l’un de ces mots ont engendré de violentes scènes de ménage, de rancœurs tenaces, de violences verbales et j’en passe....
Croyez moi j’ai raison : éliminez ces mots de votre vocabulaire à jamais et vous verrez que la vie à deux peut être un long fleuve tranquille.
Sur ce, bonsoir !