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31/10/2016

A la plage

Cet après midi, nous étions à la plage. Mon épouse et moi. Le ciel était d'un bleu carte postale et le soleil d'octobre nous inondait de sa chaude protection. J'avais fini un chapitre de mon livre et je me suis mis à observer mes semblables, tout aussi occupés à ne rien faire. Arrive un couple armé d'un sac de plage pour la dame, et de deux chaises pliantes et d'un parasol pour le monsieur. Ils ont la soixantaine passée. La dame pose son sac sur le sable. Son mari ouvre les deux chaises pliantes et les pose à deux mètres l'une de l'autre. Ceci fait, la dame s'assoit et lui, vigoureusement, s'emploie à visser dans le sable sec ce qui va servir de réceptacle à leur parasol. Une fois ce socle solidement vissé et de ce fait suffisamment enfoncé, le mari déploie enfin le parasol et place son pied dans le réceptacle. Tout ceci sans qu'ils échangent le moindre mot. Et c'est là que je vais assister à une situation des plus comique. L'ombre du parasol déployé se situe à un bon mètre sur la gauche du siège de la dame et totalement en dehors de son siège à lui. L'épouse engoncée dans son siège toute habillée, ne bouge pas mais son air en dit long sur le fait qu'elle se trouve en dehors de l'ombre prévue pour elle. L'homme visiblement décontenancé par cette erreur d'appréciation préfère faire quelques pas vers l'eau puis, au bout d'un moment, revient vers son siège, toujours silencieux. Le parasol n'a évidemment pas bougé. Depuis maintenant quarante cinq minutes que je les observe, ils n'ont échangé aucune parole. Il s'est enfin assis, au soleil. La dame toute habillée, n'a pas bougé de son siège comme coincée dedans. Lorsque je suis parti de la plage ils étaient tout deux en plein soleil, silencieux, avec un parasol qui abritait de son ombre deux mètres carrés de sable sec. J'ai pensé à leur soirée en tête à tête et au silence pesant d'une morne existence.

 

28/10/2016

Vie, Mort ... le manège....

DSC_0082.JPGNous habitons dans une petite résidence d'une trentaine de villas. Depuis deux ans c'est une hécatombe ! Il faut dire que les résidents sont en majorité des retraités, comme nous d'ailleurs. Là encore deux voisins sont en rémission sans espoir de guérison. Je trouve personnellement que cela fait beaucoup (cela porte à 6 personnes qui ont passés déjà l'arme à gauche, puis ces deux là en sursis) et j'en arrive à me demander si je suis pas dans le collimateur prochainement ! C'est vrai ça. Cela fait un drôle d'effet. Une sorte d'épidémie. Une sorte de bienséance à tirer sa révérence à un âge donné. Bien sûr je ne me soucie guère de ces disparitions et le rapprochement était tout simplement littéraire, si j'ose dire ; mais ça fait drôle tout de même. Non ?

 

02/10/2016

Les enfants...

arnaud_desjardins-c44c1.gif... j'affirme que le but de l'éducation n'est pas de faire un enfant bien élevé, ni un enfant instruit qui connaisse les usages du monde, mais de faire un enfant heureux. C'est tout. Et tout le reste en dépend. Vous n'aurez jamais de problème avec un enfant heureux. Toutes les difficultés que peuvent avoir les parents avec les enfants viennent simplement de ce que les enfants ne sont pas heureux. Et une éducation qui ne fait pas des enfants heureux est une éducation manquée même si ces enfants entrent à Polytechnique à 18 ans.

Arnaud Desjardins avec qui j'ai eu la chance de partager toute une soirée lors d'un dîner avec quelques amis.

01/10/2016

Pensée

DSC_0250.JPGMa pensée du jour :

L'argent ne fait pas le bonheur...mais seul les riches le savent. Je ne parle pas des personnes si démunies pour lesquelles un peu plus d'argent le permettrait de survivre tout simplement, mais de celles qui vivent déjà bien et qui pensent que leur bonheur serait comblé avec la fortune leur arrivant. Les riches ne sont pas plus heureux que les autres hommes. La meilleure preuve c'est qu'ils recherchent leur bonheur en essayant d'être encore plus puissants. Toujours, toujours plus !? Inutile recherche, erreur de cheminement. Le bonheur n'est pas une montagne de billets de banque. Il ne s'achète pas.