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28/02/2016

il y a des jours...

ecole-primaire.jpgUn jour on se lève et on a des courbatures, on ne sait pas exactement pourquoi mais c'est comme ça. Un autre jour ce sont les idées qui manquent pour écrire, c'est aussi comme ça... Bien sûr il y a la politique, les affaires internationales mais le dégoût est tel qu'à peine devant le clavier, on contemple celui-ci d'un œil morne puis on le referme. Alors la philosophie ? Pourquoi pas les états d'âme sur un fond d'actualité et ….. on retombe dans la politique.

Alors, tant pis, je vais vous parler de ce projet de la simplification de la langue française, notre belle langue que quelques connards rêvent de mutiler. Ils partent pour principe que tout le monde doit pouvoir s'approprier une langue et que beaucoup d'étrangers ne le pouvant pas, l'idéal pour eux, serait d'imaginer une simplification pour s'approcher de la simple phonétique et ainsi d'éviter une ségrégation par l'écriture pour leur futur.

A quoi bon évoquer les racines des mots me direz-vous ? Qui, toujours selon eux, peuvent actuellement s'en préoccuper ? Des intellectuels ou quelques littéraires en mal de récompense et de reconnaissance ? Le langage ne sert-il pas à communiquer et en ce sens quel peut bien avoir comme intérêt, de placer un accent circonflexe sur une lettre ou non ? Et bien moi, je prétends que je reste attaché (bien qu'il m'arrive de faire des fautes, même peut-être dans ce texte), à cette belle langue qui était si bien sanctionnée autrefois au reçu du Certificat d’Études Primaire.

Je ne peux m'empêcher de sourire en l'écrivant : pas si primaire que ça, croyez moi ! Pensez ! Ma mère n'avait que son Certificat d’Études Primaire obtenu à l'âge de 14 ans et là s'arrêtaient ses courtes études sinon qu'elle ait lu énormément tout au long de sa vie. Dans ses lettres, car à l'époque nous nous écrivions souvent, nous n'aurions trouvé aucune faute dans ses textes, tous les accents en bonne place, les accords adéquats, les phrases joliment composées. Le charme absolu ! Toutes les personnes, même d'origine modeste ayant eu ce diplôme, écrivaient ainsi.

Aujourd'hui la langue écrite demeure pour certains politiques (de gauche), une connaissance qui devrait être considérée selon eux, comme mineure : ils se disent entre eux : ratissons large, faisons le nivellement par le bas ! Facilitons l'enseignement de ces garçons et filles, ces paresseux irrespectueux (pas ceux qui travaillent), mais ceux qui fréquentent l'école à reculons, sinon ne la fréquentent plus sans que personne ne se préoccupe de leur absence autres que les enseignants si mal assistés.

Nos bons politiques oublient que l'école primaire est OBLIGATOIRE et ne font pas en sorte qu'elle le soit ! Nos bons politiques abdiquent faute d'autorité devant cette chienlit. Ces bons politiques oublient également que l'école est le lieu de l'élévation par la culture et notamment la juste pratique de la langue du pays dans lequel ils auront à s'épanouir. Ces politicards carriéristes sans honneur, eux-mêmes sans instruction de qualité, au seul service d'eux-mêmes, de leur ré-élection, inconséquents pour les autres et leur devenir. Je vous le disais plus haut « Un jour on se lève et ….