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07/09/2012

Est-ce une bonne lecture ?

Oui, il y a des lectures qui font rêver, d’autres qui nous amusent, d’autres enfin qui nous dépriment. Mon livre de ce mois d’août sort tout droit du magma politique de cette année pour ne pas dire de ces dernières années…, et encore. Il est des scandales qui viennent de l’utilisation par les politiques des fonds publiques à leurs profits, il est des scandales qui viennent de l’utilisation par les politiques de leur position pour obtenir de substantiels dessous de table,  enfin il y a les scandales qui s’établissent à la suite des mœurs dissolus dont la limite dépasse l’entendement. Pourtant n’est-ce pas que ces politiciens et politiciennes devraient donner une image exemplaire, hors des compromissions, des gens propres en quelques sorte ?

Les hommes* sont ainsi, jeunes, ils sont pleins d’espoir, les idées sont pures, le cœur gros, ils sont impatients de transformer le monde vers plus de justice. Mais vient le temps d’une carrière qui commence à se profiler. Ils ont besoins d’appuis qu’ils acceptent, sans ceux-ci point de carrière ! Un jour, il faut rendre le service accepté plus tôt. La liberté est finie, le temps se couvre de tentations interdites. Ces choses-là sont discrètes ou deviennent au contraire connues : c’est alors le scandale !

Mon livre de cet été, expose l’un de ces scandales dont la justice s’est emparée et qui n’en finit pas d’alimenter l’actualité, même encore aujourd’hui. Je dirais que c’est un cocktail de choses à ne pas faire mais voilà, le bonhomme est un malade de la braguette que la vue d’un seul jupon fût-il de soie ou de laine  rends fou.

Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin deux journalistes, livrent dans leur « roman » dont le titre est 51NXypSkPWL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA300_SH20_OU08_.jpg« Les Stauss-Kahn », la vie pitoyable d’un homme malade du sexe qui a lui seul, comptabilise tous les interdits pour qui veut s’élever au plus haut de la hiérarchie politique.Parfaitement documenté, cet ouvrage donne de la vie politique la dimension crasse de cette fonction.

Nul doute qu’il soit vraisemblable que cela ne soit que la réalité, vraiment, sans doute à des niveaux moindres, pour une classe politique avide d’user de ses privilèges.

Bref, c’est un livre terrible !J’ai noté entre autres, deux réflexions intéressantes hors sujet et que je livre à votre méditation.La première :

« L’intelligence produit de la science qui produit de la technologie qui produit de la croissance qui produit des emplois »

Et la seconde :« Dans la nouvelle économie ce ne sont pas les gros qui mangent les petits, ce sont les rapides qui mangent les lents ».

Cela dit, ce livre mérite le détour pour comprendre comment les hommes politiques perdent leur honneur dans la course au pouvoir.

J’ajouterai, moi, ma sentence : « A trop rechercher les honneurs on finit par perdre le sien »

*nom générique